La leçon d’argent facile de First Republic Bank

Le classique « Manias, Panics, and Crashes » de Charles Kindleberger décrit la tentation d’un crédit trop facile à travers les âges. Si l’historien était vivant aujourd’hui, il pourrait mettre en vedette la First Republic Bank, dont le modèle économique troublé est une étude de cas dans les mauvaises incitations à l’argent facile.

Les actions de First Republic ont encore chuté de 49,3% mardi après avoir annoncé une sortie de quelque 100 milliards de dollars de dépôts lors de la panique bancaire de mars. Les riches clients de la banque basée à San Francisco se sont précipités pour retirer leur argent après avoir appris que la banque était assise sur des pertes non réalisées deux fois plus importantes que son coussin de capital.