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La justice n’a pas respecté les règles des appels d’offres lors du recrutement des centres de sécurité pour demandeurs d’asile

La justice n’a pas respecté les règles des appels d’offres lors du recrutement des centres de sécurité pour demandeurs d’asile

ANPDilan Yesilgöz

NOS News•aujourd’hui, 16h36•Ajusté aujourd’hui, 22h03

Le ministère de la Justice et de la Sécurité n’a pas respecté les règles de l’appel d’offres lors de l’embauche d’une société de sécurité pour assurer la sécurité des quartiers autour des centres de demandeurs d’asile. Cela ressort clairement des recherches menées par CNRC.

Selon le journal, il y avait également de grandes inquiétudes au sein de la police des étrangers quant à la manière dont le ministère devait prendre des décisions sur les causes potentielles de nuisance. On craignait que cela ne conduise à un profilage ethnique.

Selon le journal, le ministère a nommé un coordinateur des nuisances à la demande du ministre Yesilgöz. Ce coordinateur, Kees Loef, a été chargé de lutter contre les nuisances causées par un groupe de demandeurs d’asile originaires de pays comme le Maroc ou l’Algérie qui ont peu ou pas de chances d’obtenir un permis de séjour.

Loef est connu de Yesilgöz : ils ont tous deux travaillé pour la municipalité d’Amsterdam dans le passé. Là, ils ont travaillé comme conseillers en gestion de la sécurité pour lutter contre les nuisances causées par les quelque six cents plus grands récidivistes de la ville. “Ils avaient besoin de moi parce qu’ils ne parvenaient pas à un accord avec le ministère. Personne n’a rien fait”, explique Loef du CNRC. “Ma mission était : faites quelque chose, résolvez-le.”

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Entraîneur de rue

Loef a nommé une équipe composée en partie de personnes qu’il connaissait depuis son séjour à Amsterdam. Il a embauché une entreprise de sécurité auprès d’un ancien kickboxeur qui travaillait pour la municipalité en tant que conseiller, entraîneur de rue et superviseur d’autres entraîneurs de rue. Cette société surveille les centres de demandeurs d’asile.

Cela a coûté 3 millions d’euros. Selon les règles, le ministère aurait dû lancer un appel d’offres à un coût aussi élevé, mais cela n’a pas été fait. “Ils ont également commencé à se plaindre contre le ministère. Mais le ministre a dit : nous allons simplement faire cela”, a déclaré Löf dans le journal.

« Forcer la vitesse »

Le ministère reconnaît que les règles de passation des marchés n’ont pas été respectées, mais affirme dans une réponse qu’il y avait une « urgence impérieuse ». Le ministère a maintenant lancé un appel d’offres pour une expansion dans d’autres municipalités.

Les recherches du NRC montrent également qu’il y avait des objections au sein de la police des étrangers quant à la manière dont le ministère souhaitait lutter contre ces nuisances. Un procès aurait été ouvert, au cours duquel la police des étrangers aurait dû expulser les fauteurs de troubles potentiels à l’arrivée des demandeurs d’asile.

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On craignait que cela équivaut à un profilage ethnique. Une source à la Police des Etrangers raconte au journal : “On a entendu au ministère : voilà ce que veut le ministre. J’ai dit : le ministre peut vouloir autant qu’il veut, mais ça ne marche pas comme ça, n’est-ce pas ?”

“Ce n’est pas l’intention”

Selon le journal, le chef de la police des étrangers n’a pas voulu coopérer et le plan a été adapté. Selon le ministère, des discussions ont eu lieu avec la police “au sujet de préoccupations concernant le profilage ethnique. Il a été clairement indiqué que ce n’était bien sûr pas l’intention”.

Il n’est pas toujours clair non plus pourquoi une personne est emmenée dans un endroit spécial susceptible de causer des nuisances. “Nous n’avons délibérément pas défini ce que nous entendons par nuisance de la part du pilote. Parce que nous ne voulons pas être limités”, a déclaré le coordinateur de l’IND au NRC.

‘Trop loin’

En réponse à l’article, le Vluchtelingenwerk Nederland estime que l’approche adoptée à l’égard des demandeurs d’asile nuisibles va trop loin. L’article précise notamment que les personnes qui causent des nuisances à l’emplacement spécial ne sont autorisées à sortir dehors qu’une heure par jour ; les experts disent que c’est plus ou moins comme s’ils vivaient dans une prison.

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“Les inconvénients majeurs causés par une poignée de demandeurs d’asile compromettent le soutien à l’accueil de presque tous les autres demandeurs d’asile, qui n’ont rien à voir avec cela et sont considérés à tort comme tels. On peut s’attendre à ce que le ministre et le secrétaire d’État voient également cette distinction. et “, déclare le Conseil pour les Réfugiés. “Mais les recherches du CNRC montrent un tableau complètement différent : une approche excessive qui ne semble plus faire de distinction. Et l’État de droit est violé.”

L’Association des avocats spécialisés en droit d’asile aux Pays-Bas affirme également qu’elle n’est pas opposée à la lutte contre les causes de nuisance, mais que les mesures prises par le ministère vont trop loin.

Le ministère nie avoir activement interféré avec les instructions de travail du ministère public visant à prendre des mesures plus rapides et plus sévères contre les infractions relativement mineures commises par les demandeurs d’asile. Selon un porte-parole, la discrimination n’a jamais été l’objectif.

2024-02-11 00:03:11
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