Nouvelles Du Monde

La Haute Cour du Karnataka établit des lignes directrices pour les magistrats lorsqu’ils ordonnent une enquête sur des infractions non reconnues

La Haute Cour du Karnataka établit des lignes directrices pour les magistrats lorsqu’ils ordonnent une enquête sur des infractions non reconnues

La Haute Cour du Karnataka, l’un des plus hauts tribunaux de l’État indien du Karnataka, a récemment établi des lignes directrices pour les magistrats lorsqu’ils ordonnent une enquête sur des infractions non reconnues. Cette décision marque une étape cruciale dans le système judiciaire indien, car elle apporte des éclaircissements sur le processus d’enquête et renforce la transparence et l’impartialité de la magistrature. Dans cet article, nous examinerons de plus près les détails de ces lignes directrices et leur impact potentiel sur le système de justice pénale en Inde.

Haute cour du Karnataka

)

La Haute Cour du Karnataka a récemment publié des directives que les magistrats doivent suivre lorsqu’ils autorisent la police à enquêter sur des infractions non reconnues à la demande de la police ou d’un plaignant. [Vijesh Pillai vs The State of Karnataka and Anr.]

Justice M Nagaprasanna a souligné que le fait d’autoriser l’enregistrement d’un premier rapport d’information (FIR) ne devrait pas être traité comme un espiègle agir puisqu’un magistrat ne peut rendre des ordonnances qui ne portent pas un semblant d’application de l’esprit.

Le juge a également fait remarquer que les magistrats ont contribué à la explosion du dossier à la Haute Cour en passant des ordonnances sans appliquer leur esprit.

La Cour a noté qu’un grand nombre de litiges sous la forme de demandes d’annulation d’affaires pénales en vertu de l’article 482 (traitant des pouvoirs inhérents des Hautes Cours) du Code de procédure pénale (CrPC), avaient été générés devant la Haute Cour en raison de tels insensible actions des magistrats.

Par conséquent, les savants magistrats qui passent de telles ordonnances ont contribué/contribué à l’explosion du rôle devant cette Cour. Il est plutôt regrettable que les savants magistrats contribuent à la suspension de tels cas dans le système judiciaire lui-même. Il est grand temps maintenant que les magistrats s’amendent et appliquent leur esprit aux réquisitions reçues, puis passent les ordonnances appropriées.“, a déclaré la Cour.

Le juge a en outre rappelé que la Cour avait précédemment exhorté les magistrats à s’abstenir d’autoriser l’enregistrement des premiers rapports d’information (FIR) en précisant, au stade de la réquisition, que le plaidoyer a été «permis,” ou en utilisant les termes “lu permis,” ou même “enregistrement autorisé de FIR.”

Une telle pratique manquait de toute application d’esprit, la Cour a estimé.

Au cours de la décision sur le moyen, la Cour s’est référée à l’arrêt de 2016 en Vageppa Gurulinga Jangaligi contre État du Karnataka, dans laquelle une affaire a été annulée au motif que l’autorisation donnée d’enquêter sur l’affaire n’avait pas application de l’esprit.

La Cour constate que les magistrats n’ont toujours pas changé d’attitude.

La Cour a ensuite renvoyé la présente affaire au magistrat pour qu’il rende les ordonnances appropriées conformément à la loi, en gardant à l’esprit les observations formulées au cours de l’ordonnance de la Haute Cour.

De manière pertinente, la Cour a invoqué ses pouvoirs en vertu de l’article 483 (obligation de la Haute Cour d’exercer une surveillance continue sur les tribunaux de magistrats) du CrPC pour émettre les directives suivantes aux magistrats :

(i) Les magistrats doivent enregistrer la personne qui a soumis la demande d’enquête, s’il s’agit de l’informateur ou de l’agent de la station, et faire une attestation de réception de la demande dans une feuille de commande séparée.

(ii) Les magistrats ne rendront aucune ordonnance si la plainte n’est pas jointe à la réquisition.

(iii) Les magistrats notent et examinent le contenu de la réquisition et enregistrent une conclusion prima facie quant à savoir s’il s’agit d’un cas justifiant une enquête. S’il ne s’agit pas d’un cas digne d’être instruit, les magistrats rejetteront la demande faite dans la réquisition. L’ordonnance des magistrats doit être appliquée, non pas en rendant une ordonnance détaillée ou une enquête détaillée à ce stade, mais elle doit être appliquée.

(iv) Les magistrats doivent immédiatement cesser d’utiliser les mots « permis », « consulté autorisé » ou « consulté la demande a permis l’enregistrement du FIR » sur la demande elle-même. Les magistrats doivent passer des ordonnances séparées et maintenir une feuille d’ordonnance séparée en ce qui concerne l’octroi d’une telle autorisation. Accorder l’autorisation sur la réquisition serait contraire à la loi.

(v) L’ordonnance des magistrats contiendra tout ce qui précède. Tout écart par rapport à ce qui est ordonné sera interprété comme la contribution des magistrats à l’énorme attente des affaires par leur action impitoyable de passer des ordonnances inappropriées et cela serait considéré au sérieux.

Vijesh Pillai contre l’État du Karnataka et Anr..pdf

Aperçu

#Haute #Cour #Karnataka #établit #des #lignes #directrices #pour #les #magistrats #lorsquils #ordonnent #une #enquête #sur #des #infractions #reconnues

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.

ADVERTISEMENT