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La guerre culturelle aux États-Unis et l’implication politique dans le sport.

La guerre culturelle aux États-Unis et l’implication politique dans le sport.

La guerre culturelle qui fait rage aux États-Unis m’agace de plus en plus, autant à gauche qu’à droite du spectre politique. Les sondages indiquent qu’elle devient aussi importante que l’économie dans les enjeux de l’élection 2024.

La plus récente manifestation de cette démence? Les réactions après la défaite de l’équipe féminine de soccer des États-Unis à la Coupe du monde. Les principales causes de cette défaite? Le wokisme et l’administration Biden.

Le sport est politique

Au cœur de cette nouvelle crise d’hystérie, on retrouve l’implication d’anciennes joueuses ou de joueuses actuelles de l’équipe dans différentes causes sociales.

Ces joueuses n’ont rien fait de bien différent des athlètes qui les ont précédées. Les Wilma Rudolph, Jackie Robinson, Muhammad Ali et autres Billie Jean King ont utilisé leur statut et leur influence pour sensibiliser les gens aux inégalités.

Peut-être êtes-vous las de ces interventions de vedettes sportives. Bien possible qu’on puisse être contrarié alors qu’on souhaite simplement se rassembler et profiter de la performance d’athlètes de haut rang pour oublier, ne serait-ce qu’une heure ou deux, les petites et grandes misères du quotidien.

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Il est cependant inévitable d’être rattrapé par le volet politique tellement les sports professionnels bénéficient du soutien de l’État et que leurs retombées économiques influencent les décisions des élus.

Très souvent, les sports de haut calibre sont le prolongement de notre société et on y retrouve des enjeux qu’on ne peut constamment balayer sous le tapis.

Que revendiquaient les joueuses des dernières éditions ou celles qui viennent de connaître la défaite il y a quelques jours? En refusant d’interpréter l’hymne national la main sur le cœur, en posant un genou au sol ou en s’exprimant dans les médias, elles ont dénoncé la discrimination contre les femmes et embrassé la cause LGBTQ.

Vrai qu’elles ont parlé très fort et que leur joueuse vedette Megan Rapinoe n’a raté aucune occasion de s’en prendre au président Trump. Plusieurs d’entre vous se souviennent qu’elle avait décliné une possible invitation à la Maison-Blanche en des termes on ne peut plus durs et crus: «Je ne vais pas à la putain de Maison Blanche».

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D’héroïnes à parias

Cette équipe dont les joueuses ont été qualifiées de traîtres, de lâches et de perdantes avait remporté les deux éditions précédentes de la Coupe du monde. Après avoir été portées aux nues, elles deviennent maintenant les plus récentes victimes de la guerre culturelle.

Ces grands «patriotes» américains qui vocifèrent devant leur clavier n’attendaient qu’une défaite de femmes qui seraient trop imprégnées des valeurs de l’administration actuelle, Joe Biden étant l’incarnation de la destruction du pays par le wokisme.

Jadis, les Américains étaient considérés comme les plus chauvins envers leurs équipes nationales. La guerre culturelle est devenue si féroce que certains républicains en sont venus à souhaiter la défaite des leurs. Le ridicule ne tue pas, mais il divise plus que jamais.

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