La grève des cheminots a commencé, la SNCB propose un service ferroviaire alternatif : quels trains circulent (pas) ?

Pourquoi y a-t-il une grève ?

Il y a beaucoup d’insatisfaction parmi les cheminots face à la réorganisation interne et aux « mesures de productivité » que la direction veut mettre en œuvre. Les projets visant notamment à réduire de moitié le temps de démarrage des conducteurs de train à 10 minutes se sont heurtés à de nombreuses résistances. Selon Koen De Mey, président flamand d’ACV Transcom, ce dossier a été “la goutte d’eau qui a fait déborder le vase”. Cette catégorie de personnel “a dû avaler une somme énorme” et “se situe entre les voyageurs et la direction”, semble-t-il.

Plus généralement, les syndicats réclament “l’arrêt des gains de productivité au détriment des cheminots”. “Une double grève de 48 heures est très inhabituelle, mais le mécontentement sur le lieu de travail n’a jamais été aussi grand”, déclare Günther Blauwens, président flamand d’ACOD Spoor, dans un communiqué de presse. “Le manque de personnel actuel augmente la charge de travail. Chaque jour, le personnel est confronté à des outils de travail défaillants et à une structure ferroviaire inutilisable. La stabilité ferroviaire est plus que jamais nécessaire.”

La SNCB, Infrabel et HR Rail ont déjà déclaré à plusieurs reprises qu’elles condamnaient le mouvement de grève et le jugeaient “disproportionné et irresponsable”. La directrice générale du SNCB, Sophie Dutordoir, a déclaré dans “Terzake” qu’elle rencontrerait les trois présidents des syndicats dans les prochains jours pour éviter la deuxième grève de 48 heures en décembre.