Alors que la tension monte dans l’Union européenne sur l’interdiction de vente des voitures essence et diesel à partir de 2035, les destins des championnats de Formule 1 et de Formule E sont de plus en plus liés en sport automobile sur la question de la durabilité.
Entre les deux circuits qui fonctionnent sous l’égide de la Fédération Internationale de l’Automobile, il existe encore des distances très marquées sur le plan économique. Même si le championnat du monde de voitures électriques se développe, il renforce sa stratégie écologique sans trop pénaliser les performances des moteurs.
2,4 milliards de chiffre d’affaires
Le chiffre d’affaires de Liberty Media, propriétaire de la Formule 1, a enregistré en 2022 un chiffre d’affaires de 2,4 milliards d’euros, une augmentation par rapport aux 2 milliards en 2021 principalement grâce au marché américain, tandis que la Formule E atteignait 170 millions.
Les monoplaces de Formule 1, qui prendront la piste en essais libres le 3 mars dans le désert de Bahreïn en vue du premier grand prix de la saison qui aura lieu dimanche prochain, attirent après tout un public mondial moyen pour chacune course d’environ 70 millions de téléspectateurs (1,5 milliard au total) contre 13,5 millions de téléspectateurs (216 millions au total) qui suivent les courses de voitures électriques à la télévision.
En parlant de course, il y aura 23 grands prix de Formule 1 en 2023, tandis que la saison de Formule E, tournée le 14 janvier dernier depuis Mexico, comprend 16 étapes dans 11 villes. C’est une coïncidence significative que le deuxième rendez-vous pour les deux cirques soit l’Arabie saoudite. La Formule 1 aura lieu le 19 mars, tandis que le grand prix Ad Diriyah Formula E a eu lieu fin janvier.
