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La démission de la députée Concepción Sáez accentue la “dégradation” du CGPJ

La démission de la députée Concepción Sáez accentue la “dégradation” du CGPJ

En à peine une semaine, le secteur progressiste du Conseil général du pouvoir judiciaire (CGPJ) est passé d’envisager une démission en bloc à tenter d’obliger le PSOE et le PP à renouveler l’instance pour rester encore plus minoritaire par rapport aux conservateurs. bloc. La démission de la vocale Concepción Sáez, proposée en son temps par Izquierda Unida, a été acceptée ce vendredi par le président par intérim Rafael Mozo, un jour après que la session plénière a évalué sa demande de quitter le Conseil parmi les reproches.

Sáez, qui a justifié son départ par l’usure de l’intérim de plus de quatre ans qu’a vécu l’orgue, démissionne au milieu d’un environnement de plus en plus raréfié, sans espoir de renouvellement à court terme et avec un galop “dégradation” portant atteinte à l’image de la magistrature.

Avec son abandon, le secteur progressiste compte désormais six députés pour dix des conservateurs et celui nommé à l’initiative du PNV, Enrique Lucas. A ce panorama s’ajoute la retraite forcée du président Mozo, lui aussi progressiste, dans trois mois alors qu’il aura 72 ans. Auparavant, un autre conseiller, le conservateur Rafael Fernández Valverde, a pris sa retraite, la progressiste Victoria Cinto est décédée et le président Carlos Lesmes a démissionné.

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Mozo doit maintenant envoyer la démission de Sáez au ministère de la Justice afin qu’un décret royal puisse être rédigé, qui doit être signé par le roi et contresigné par la ministre Pilar Llop, pour sa publication éventuelle au Journal officiel de l’État (BOE). Comme ils l’ont précisé, jusque-là la démission ne sera pas effective.

La décision intervient après que la demande de Sáez est restée sans réponse hier, malgré le fait qu’à l’ordre du jour de la session plénière ordinaire se tenait la “datation de compte” de la démission individuelle présentée par le membre et “l’analyse de la situation actuelle” du CGPJ après l’initiative lancée par le vocal Álvaro Cuesta pour promouvoir une démission en bloc du groupe progressiste avec lequel forcer le renouvellement du Conseil.

L’avenir de Cuesta

Dans la lettre envoyée à Mozo le 13 mars et publiée la semaine dernière, Sáez a souligné la situation “insoutenable” du Conseil, à la fois en raison de la période intérimaire qu’il subit depuis le 4 décembre 2018 et en raison de tensions internes. Il y avait des nuances dans les avis exprimés hier, puisque si certains critiquaient directement sa démission, d’autres n’étaient pas d’accord mais en respectant sa liberté de franchir cette étape.

Du bloc progressiste, certains députés ont profité du débat en plénière pour exprimer ce qu’ils ont déjà dit lors de la réunion de mardi dernier (lorsque la démission collective a été écartée), à ​​savoir qu’ils ne quitteront pas leurs fonctions.

Le conseiller le plus notable est Álvaro Cuesta, un ancien député socialiste, qui a échoué dans sa tentative de paralyser l’activité de la session plénière et qui maintenant, avec le feu vert du départ de son partenaire Sáez, le laisse dans une situation délicate s’il décide de rester au Conseil avec toute sa rémunération intacte : environ 125 000 euros bruts par an.

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