La dégradation des services publics inquiète de nombreux Français.

Un collectif de fonctionnaires est préoccupé par la dégradation des services publics. ROMAIN PERROCHEAU / AFP TÉMOIGNAGES – Dans les domaines de la santé, de l’éducation ou encore des transports, de nombreuses personnes s’inquiètent de la baisse de qualité des services publics. Certaines en viennent même à préférer le secteur privé. “Nous aimerions avoir des services dignes des plus grands hôtels, sans avoir à payer un centime” : à l’âge de 33 ans, Charlotte entretient une relation ambivalente avec les services publics français. Enceinte de son premier enfant, la jeune femme se dit satisfaite de bénéficier des infrastructures hospitalières pour le suivi de sa grossesse, mais elle prévoit néanmoins d’accoucher dans une clinique privée. “Ce n’est pas parce que le secteur public est moins bon, mais j’ai choisi le privé car l’idée d’être accompagnée le jour de l’accouchement par une personne de mon choix et non par un inconnu me rassure”, explique-t-elle. À Paris, son cas est loin d’être isolé, plusieurs établissements privés étant en tête du nombre de bébés nés dans la capitale. Comme Charlotte, de nombreux Français voient d’un œil critique les services publics français, tout en y restant attachés… Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 88% à découvrir. Vente Flash -70% Offre disponible jusqu’au 25 septembre. Sans engagement. Déjà abonné ? Connectez-vous
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