Imaginer perdre son autonomie et tous ses souvenirs est impensable pour tous. Et pourtant, chaque année, 225 000 nouvelles personnes sont touchées par la maladie d’Alzheimer. Pour le moment, il n’existe aucun remède pour combattre cette maladie, mais les scientifiques viennent de faire une découverte intéressante sur le sujet qui pourrait un jour conduire à un vaccin.
Comme ils l’ont expliqué dans une nouvelle étude, dont les conclusions ont été publiées dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences et relayées par le Courrier quotidien, une personne sur cinq possèderait un gène, appelé DR4, qui les protègerait partiellement contre la maladie d’Alzheimer et Parkinson. Après avoir analysé les données médicales et génétiques de centaines de milliers de personnes, il a été démontré que ce gène réduisait de 10% le risque de développer l’une des deux maladies.
VIDÉO – Carnet de Santé – Dr Christian Recchia : “Pour éviter la maladie d’Alzheimer, il y a un certain nombre de choses que l’on maîtrise, que l’on peut faire”
Le rôle important de la protéine tau
Pour parvenir à cette synthèse, une équipe internationale dirigée par l’Université de Stanford en Californie a combiné des bases de données provenant de nombreux pays afin de comparer l’incidence et l’âge d’apparition de la maladie d’Alzheimer et de Parkinson chez les personnes atteintes de ce variant. Ils ont ainsi découvert que ces personnes étaient moins susceptibles de développer la maladie et que celles qui étaient atteintes étaient diagnostiquées bien plus tard que celles qui ne l’étaient pas. Concrètement, les porteurs de DR4 présentaient moins d’enchevêtrements d’une protéine appelée tau, qui joue un rôle essentiel dans la maladie d’Alzheimer et pourrait également jouer un certain rôle dans la maladie de Parkinson.
À LIRE AUSSI : Un somnifère pour limiter le risque de survenue de la maladie d’Alzheimer ?
Pour rappel, Alzheimer est une maladie neurodégénérative caractérisée par une perte progressive de la mémoire et de certaines fonctions intellectuelles. Les symptômes apparaissent généralement lentement et s’aggravent avec le temps. Il est important de noter qu’un diagnostic précoce permet d’anticiper les conséquences de la perte progressive des fonctions cognitives et donc de maintenir une meilleure qualité de vie pendant plus longtemps.
VIDÉO – Parkinson, Alzheimer, épilepsie : comment repérer les premiers signes
dans un article qui peut se classer haut dans Google
#une #personne #sur #cinq #possède #gène #qui #les #protège #maladie
2023-09-01 12:09:52