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La Cour suprême confirme l’acquittement de Xabi Alonso pour fraude fiscale

La Cour suprême confirme l’acquittement de Xabi Alonso pour fraude fiscale

2023-10-25 16:37:11

La Cour suprême a confirmé l’acquittement de l’ancien footballeur Xabi Alonso et de deux de ses conseillers du délit contre le Trésor public pour le transfert de l’exploitation de ses droits à l’image à une entreprise basée à l’étranger. Le Tribunal a confirmé qu’il rejette le recours présenté par le Parquet au nom du Trésor, auquel s’est joint le Parquet, contre la décision d’acquittement du Tribunal Supérieur de Justice de Madrid, qui a à son tour confirmé celui du Tribunal Provincial. de Madrid.

Les faits poursuivis se concentrent sur le contrat du 1er août 2009 par lequel le joueur de Tolosa a transféré l’exploitation de ses droits à l’image à la société Kardzali, basée sur l’île portugaise de Madère. Selon les requérants, il s’agissait d’une opération juridique simulée, conçue comme une stratégie visant à frauder le trésor public espagnol, masquant ainsi la correcte imposition des revenus liés au droit à l’image du footballeur. La sentence a été prononcée par les juges Manuel Marchena (président et président), Juan Ramón Berdugo, Andrés Palomo, Pablo Llarena et Carmen Lamela.

Différences avec d’autres footballeurs condamnés

La Chambre Pénale du TS souligne la différence entre la procédure pénale qui a affecté l’accusé et deux de ses conseillers fiscaux, par rapport à celle d’autres footballeurs professionnels qui ont été condamnés par le Tribunal Provincial de Barcelone et, dans certains de ces cas, ont eu leur condamnation confirmée, condamnation par cette Cour. Selon le jugement, il ne s’agit pas de cas comparables dans la mesure où les accusés ont été reconnus coupables dans cette instance. Cependant, dans le cas en question, le footballeur accusé a été acquitté par la Cour provinciale et son acquittement a été confirmé par la Cour supérieure de justice lors de l’audition de l’appel. L’intention du ministère public et du ministère public d’annuler la sentence d’acquittement et d’ordonner la répétition du procès oral ou, dans un autre cas, de prononcer maintenant une condamnation se heurte aux obstacles imposés par la nature particulière de l’appel.

La Cour suprême rappelle les limites du pourvoi en cassation en tant qu’instrument procédural pour transformer une décision d’acquittement en un prononcé de condamnation. En fait, tous les raisonnements invoqués en l’instance, ensuite soutenus en appel, ne sont pas acceptés sans nuances par la Chambre : “…l’existence, par exemple, d’un travail de facturation accrédité de la part de Kardzali, un fait à auquel le jugement Si l’instance attribue la condition de preuve irréfutable que cette entreprise a exercé une activité commerciale, elle est susceptible d’une autre approche. Par définition, l’une des notes détectables dans toute entité sociale qui cherche uniquement à servir d’instrument de fraude est précisément l’émission de factures. La facturation, à elle seule, ne nettoie pas l’activité commerciale d’une entreprise conçue à des fins frauduleuses. C’est la structure corporative et fonctionnelle – et non son activité de facturation – qui constitue la caractéristique qui définit toute personne morale conçue comme l’objet d’une véritable activité commerciale.

Délocalisation géographique – même si elle est peut-être protégée par la microlittéralité de l’art. 92 de la loi 35/2006, du 28 décembre – et l’absence d’une activité de travail exercée par les salariés de cette entreprise fournissent une indication qui, bien que la décision du tribunal inférieur exclue sa valeur incriminante, peut être interprétée comme un autre élément d’informations complémentaires mises au service de la fraude fiscale.

Il existe donc plusieurs déductions probantes qui ont conduit à écarter le type objectif de crime prévu à l’art. 305 du CP qui peut être susceptible de faire l’objet d’un procès alternatif. Toutefois, le rejet en cas de caractère frauduleux du contrat de transfert des droits à l’image à l’entité Kardzali, renforcé par l’ajout que la Cour supérieure de justice a incorporé au mémoire excluant expressément la fraude des appelants, impose un certain contrôle limites qui conditionnent l’issue de cet appel. En effet, la conclusion probante signée par les juges de première instance, qui a conduit à nier que le contrat signé par l’accusé en faveur de l’entité Kardzali ait été filtré par toute sorte de simulation et, en particulier, à nier la fraude en tant qu’élément intellectuel le renforcement des autres opérations couvertes par le mémoire, ferme toute possibilité de contrôle par cette Chambre qui annulerait le prononcé d’acquittement.



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