Nouvelles Du Monde

La Cour suprême approuve la restitution de la plus-value si le terrain n’a pas pris de valeur

La Cour suprême approuve la restitution de la plus-value si le terrain n’a pas pris de valeur

2024-03-04 18:58:02

La Cour Suprême (TS) a confirmé que le remboursement de ce qui a été payé pour les plus-values ​​municipales peut être réclamé lorsqu’il n’y a pas eu d’augmentation de la valeur du terrain, même si le règlement fiscal est définitif. Autrement dit, la clé est de savoir si le contribuable a payé l’impôt pour un gain qui ne s’est pas réellement produit. Il s’agit d’une résolution d’une énorme importance judiciaire car elle établit des critères face à la disparité des résolutions qui ont été émises dans les différentes cours et tribunaux contentieux-administratifs, ce qui modifie la propre jurisprudence de la Cour suprême.

Selon l’arrêt de la troisième chambre, le L’obstacle au retour des plus-values ​​payées était que dans les cas de règlements définitifs, c’est-à-dire ceux qui n’ont pas fait l’objet d’un appel dans le délai imparti, il n’y avait pas de moyen clair dans la réglementation fiscale de réviser d’office ces règlements, même s’ils étaient la conséquence de l’application d’une loi inconstitutionnelle.

Lire aussi  La France prévoit douze nouveaux réacteurs nucléaires dans le cadre d'un projet de relance du nucléaire

L’arrêt de la Cour Constitutionnelle 59/2017 du 11 mai a déclaré inconstitutionnelles certaines règles régissant l’impôt sur l’augmentation de la valeur des terrains urbains (mieux connu sous le nom de « plus-values ​​municipales »), à condition que le transfert n’ait pas enregistré une augmentation de la valeur des terrains urbains. valeur du terrain. Toutefois, les jugements avaient considéré que ces déclarations d’inconstitutionnalité n’affectaient pas les paiements d’impôts considérés comme définitifs et convenus. La raison de ces décisions est qu’il n’existe pas de voie de contrôle d’office dans la loi générale des impôts pour ces cas.

Dans l’arrêt du 28 février 2024, la Cour suprême revoit sa jurisprudence antérieure et conclut que, la déclaration d’inconstitutionnalité de mai 2017 ne limitant pas les effets, les règlements fermes sur les plus-values ​​que les contribuables ont été contraints de payer lorsqu’ils Il n’y a pas eu d’augmentation de la valeur du terrain, sont nuls.

Pour la Haute Cour, l’application de la loi inconstitutionnelle a entraîné une charge fiscale pour ces cas spécifiques, dans lesquels la valeur imposable n’a pas été augmentée. Par conséquent, le principe de capacité économique et l’interdiction de confiscation garantie par la Constitution espagnole sont violés. Rappelons en outre que la Magna Carta elle-même exige qu’elles restent sans effet dans la mesure du possible car elles sont une conséquence de l’application d’une loi inconstitutionnelle.

Lire aussi  Ces gens du RI sont si riches qu'ils peuvent acheter des milliers de Bugatti !

Dans ce contexte, la Cour suprême affirme que la loi générale des impôts permet le contrôle d’office de ces règlements définitifs en cas de non-augmentation de la valeur du terrain. Et il considère que, bien que le libellé de la Loi ne soit pas explicite sur ces hypothèses, la Constitution et la Loi Organique du Tribunal Constitutionnel permettent de considérer ces liquidations comme nulles. Cet ensemble de règles permet donc de procéder à un examen d’office et de demander aux Mairies la restitution du montant payé pour de telles implantations, avec les intérêts correspondants.



#Cour #suprême #approuve #restitution #plusvalue #terrain #pas #pris #valeur
1709568567

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.

ADVERTISEMENT