La cour d’appel alourdit les peines de trois hommes accusés de viols répétés sur une fillette marocaine

Dans une affaire de cambriolage d’une entreprise qui a eu lieu en 2018, les trois accusés ont été condamnés en première instance à des peines allant de 4 à 5 ans de prison. Cependant, suite à l’appel du parquet, les peines ont été alourdies en appel, avec deux des accusés se voyant infliger des peines de 6 et 7 ans, et le troisième accusé écopant de 10 ans de prison. Cette décision a suscité de vives réactions de la part des défenseurs des droits humains, qui ont dénoncé un excès de zèle de la part des autorités judiciaires. Dans cet article, nous examinerons les motivations de cette décision et les implications pour le système judiciaire dans son ensemble.


Trois hommes ont vu leurs peines alourdies en appel pour viols répétés sur une fillette de 11 ans dans un village près de Rabat, tandis que deux d’entre eux ont écopé d’une condamnation à dix ans de prison chacun et un autre a été condamné à 20 ans de prison ferme. L’histoire avait initialement provoqué l’indignation de l’opinion publique, après un verdict jugé clément qui avait condamné deux des hommes à peu plus d’un an de prison et le troisième à deux ans de prison ferme. La fillette est devenue mère suite aux viols. Les peines ont été assorties d’un total de 140 000 dirhams (12 500 euros) de dommages-intérêts, tandis que les prévenus, qui nient toute implication, encouraient une peine maximale de 30 ans de prison ferme conformément au code pénal marocain. Cette histoire relance le débat sur la réforme de la législation pour protéger les enfants contre la violence sexuelle.