MADRID, 9 avr. (EUROPA PRESSE) –
La présidence sud-coréenne a annoncé ce dimanche qu’elle tiendrait les “pourparlers pertinents” avec les Etats-Unis après la prétendue fuite de documents du département américain de la Défense qui pointe vers un possible espionnage à Séoul.
Ces documents, publiés cette semaine par des médias tels que l’américain ‘The New York Times’ et initialement considérés comme vrais par des agents fédéraux enquêtant sur la fuite, révèlent dans le cas de la Corée du Sud que la Central Intelligence Agency (CIA) a intercepté des communications du sud-coréen gouvernement sur l’aide à l’Ukraine dans la guerre avec la Russie.
Ces conversations interceptées détaillaient “des discussions internes sud-coréennes sur la possible livraison de munitions américaines à l’Ukraine”, qui pourraient violer “la politique de Séoul consistant à fournir une assistance létale”.
Pour cette raison, un porte-parole de la présidence sud-coréenne a confirmé à l’agence de presse officielle Yonhap son intention de “passer en revue les précédents et autres exemples de pays touchés par ce type de révélation” pour, à partir de là, “agir en conséquence”.
Le porte-parole a également expliqué que la Corée du Sud n’a pas encore décidé de fournir des armes à l’Ukraine et qu’elle maintient pour l’instant sa politique initiale de fourniture uniquement et exclusivement d’aide humanitaire.