L’agence de presse d’Etat nord-coréenne KCNA a rapporté samedi qu’un certain nombre d’organisations de travailleurs avaient tenu des réunions pour “jurer de se venger des impérialistes américains”, écrit l’agence de presse Reuters.
Ils auraient également accusé les États-Unis d’avoir déclenché la guerre de Corée en 1950.
Samedi, le 72e anniversaire du début de la guerre de Corée a été célébré en Corée du Sud et en Corée du Nord.
Condamne “l’agression” américaine
Au cours de la célébration, la Corée du Nord aurait condamné ce qu’ils appellent “l’agression” des États-Unis et de la Corée du Sud.
Cela après que le président sud-coréen Yoon Suk-yeol et le président américain Joe Biden ont convenu en mai que davantage d’armes américaines pourraient être déployées dans le sud, s’il était nécessaire de dissuader le voisin du nord.
La raison en était que la Corée du Nord était en train de préparer son premier essai nucléaire en cinq ans.
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Tension accrue
L’anniversaire est survenu au milieu d’une période de tension accrue entre la Corée du Sud et la Corée du Nord.
La direction de Pyongyang affirme, selon la KCNA, que les Américains ont poussé cet accord dans le but de provoquer une nouvelle guerre.
“Un comportement aussi grossier de la part des Etats-Unis donne vie à la colère et à la vengeance du peuple coréen”, indique le communiqué de l’agence de presse.
Au même moment, lors des célébrations d’anniversaire en Corée du Sud, le président Yoon a déclaré qu’il ferait tout son possible pour maintenir la paix.
“Nous maintiendrons une position sécuritaire forte basée sur l’alliance entre la Corée du Sud et les Etats-Unis, ainsi qu’une armée forte soutenue par la science et la technologie”, a écrit le président sur Facebook.
Participe au sommet de l’OTAN
Dimanche, il est également devenu clair que le président Yoon tiendra des réunions avec d’autres dirigeants mondiaux lors du sommet de l’OTAN à Madrid cette semaine, rapporte Reuters.
Le président sud-coréen aura, entre autres, des entretiens avec de hauts responsables politiques américains et japonais.
Bien que le sommet, qui commence mercredi, se concentre sur la guerre en Ukraine, on s’attend à ce que Yoon aborde les relations tendues avec la Corée du Nord. Il va, selon un porte-parole, planifier une nouvelle coopération internationale pour faire face à la menace du programme nucléaire nord-coréen.
Yoon, qui a été investi en mai, sera ainsi le premier président sud-coréen à assister à une réunion de l’Otan. Il veut renforcer la coopération avec l’alliance de défense.
Le pays, avec le Japon, l’Australie et la Nouvelle-Zélande, a été invité dans la capitale espagnole.