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La Consulta et la pression dans les Régions : c’est pourquoi la loi sur la fin de vie est indispensable

La Consulta et la pression dans les Régions : c’est pourquoi la loi sur la fin de vie est indispensable

2024-01-31 21:47:07

D’une part, le Conseil est appelé à rendre son avis quatre ans après l’arrêt historique qui a ouvert le suicide assisté en Italie ; de l’autre, un groupe de Régions qui tenteront de légiférer même après l’arrêt en Vénétie. Au milieu se trouvent les patients, bien souvent en phase terminale, contraints de faire appel à la justice pour obtenir une réponse des autorités sanitaires locales qui, en l’absence de règles précises, ne savent pas comment se comporter. La fin de la vie en Italie reste donc encore un parcours d’obstacles tortueux et difficile à contourner, avec très peu de cas qui parviennent à son terme.

Le vide législatif en la matière

Il blesser c’est toujours le même, c’est-à-dire un vide législatif qui est désormais devenu un gouffre après la sentence 242 de 2019 de la Cour constitutionnelle qui a déclaré l’illégitimité d’une partie du Code pénal qui condamne l’assistance au suicide médicalement assisté. Lors de la législature précédente, nous avions presque atteint la ligne d’arrivée mais le texte unifié, approuvé par la Chambre après presque 4 ans en commission des Affaires sociales, n’a pas eu le temps de recevoir le feu vert du Sénat. Par conséquent, la sentence qui a acquitté régit toujours l’affaire aujourd’hui Marco Cappato de l’accusation d’incitation au suicide pour l’avoir accompagné en Suisse Fabiano Antonianiconnu sous le nom de DJ Fabo.

Les règles actuelles et la Consulta

En Italie, l’euthanasie constitue un délit tandis que le droit au suicide assisté est sanctionné par l’arrêt du Conseil, dans lequel le patient s’administre lui-même le médicament mortel et non un médecin, lorsque certaines conditions sont remplies : que le patient souffre d’un maladie irréversible, que cette pathologie est source de souffrances intolérables, que le patient est capable de prendre des décisions libres et éclairées. La dernière condition, la plus problématique, est que le patient soit dépendant de traitements de maintien de la vie : alors qu’au début ce terme désignait uniquement la nutrition, la respiration et l’hydratation, plus tard la chimiothérapie a également été reconnue par les tribunaux. Or, précisément pour cette dernière exigence – c’est-à-dire la dépendance aux traitements de maintien de la vie – le juge des enquêtes préliminaires de Florence Agnès Di Girolamo il a reporté la question est renvoyée au Conseil pour décider en effet si cette exigence peut être discriminatoire car elle pourrait conduire à une “différence de traitement déraisonnable” entre des “situations concrètes substantiellement identiques”. La différence de discipline entre les systèmes de réanimation et les autres est sous surveillance, ce qui pourrait être « déraisonnable ».

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Faire pression au niveau régional

Si le parcours de fin de vie a déjà été défini par l’arrêt de 2019, les étapes et obligations que doit suivre le patient qui souhaite recourir au suicide assisté ne sont pas également définies. C’est de là qu’est née la tentative législative de la région Vénétie, qui a échoué ces derniers jours. Les règles, proposées parAssociation Coscioni et rejetés par le conseil régional de Venise par un seul vote, prévoient notamment certains délais pour le suicide médicalement assisté : pas plus de 27 jours à compter du dépôt de la demande jusqu’à l’exécution du service, dont les 20 premiers sont destinés à évaluer la situation de la personne. exigences. Par ailleurs, il précise le rôle du service de santé et notamment celui des autorités sanitaires locales. En effet, le Conseil n’a pas établi de « droit à la fourniture » d’une assistance au suicide par les établissements publics de santé, auxquels il a plutôt attribué comme garantie une activité de vérification de l’existence de ces conditions, y compris une évaluation par le comité d’éthique. Actuellement, il y a au moins dix Régions qui, après avoir déposé leurs signatures, s’apprêtent à discuter du projet de loi à la Chambre. Après la Vénétie, il y a la Lombardie qui se prononcera sur l’admissibilité d’ici le 12 février, mais aussi le Piémont, l’Émilie-Romagne, les Abruzzes et le Frioul-Vénétie Julienne qui ont considéré que la réglementation de la fin de vie relevait des compétences régionales. Il y a aussi la Sardaigne, la Basilicate et le Latium où le projet de loi a été déposé à l’initiative des conseillers régionaux ou à l’initiative des municipalités. Des propositions similaires ont été déposées dans les Pouilles, les Marches et la Calabre.

La voie du droit national

Avant la tentative des Régions, le Parlement a également failli légiférer avec le projet de loi sur « l’aide médicale à mourir volontaire » approuvé lors de la dernière législature par la Chambre en mars 2022, mais non voté par le Sénat en raison de la fin anticipée de l’Exécutif mené par Mario Draghi. Si le Parlement voulait donc reprendre cette affaire en main pour voter une loi qui ne peut plus être différée, c’est par là qu’il pourrait commencer. Même si Cappato, le père de cette bataille, se montre critique : « Aujourd’hui, beaucoup au Parti démocrate soutiennent le projet de loi de leur parlementaire. Alfredo Bazoli, qui vise en réalité à restreindre les droits existants. Au lieu de débattre des purges, ce que nous, l’Association Luca Coscioni, proposons au Parti Démocrate, c’est d’abandonner la proposition Bazoli et de se mobiliser pour faire approuver certains délais et procédures dans les Régions”. «Entre autres, le prochain conseil régional pour trancher sera celui de l’Émilie-Romagne : quelle meilleure occasion ?» demande le coordinateur de l’association Luca Coscioni. Pendant ce temps, plus de 186 000 Italiens, sur la base de la loi sur les testaments biologiques de 2017, ont renoncé à leur ordonnance anticipée de soins de santé, en prévision d’une éventuelle incapacité à l’autodétermination.

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