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La consommation de viande : entre bienfaits, risques et recommandations

La consommation de viande : entre bienfaits, risques et recommandations

La consommation de viande évolue au fil du temps, en fonction du développement économique des populations et des habitudes sociétales. De manière générale, on observe une diminution de la consommation de viande en Europe occidentale.

Pour le grand public et dans le langage culinaire, on entend souvent parler de 3 catégories de viande : blanche, rouge et noire (gibier).

Selon la définition de l’OMS, la viande rouge fait référence à tous les types de viande provenant des tissus musculaires de mammifères tels que le bœuf, le veau, le porc, l’agneau, le mouton, le cheval et la chèvre (OMS 2015).

La viande transformée fait quant à elle référence à de la viande séchée ou salée dans le but de la conserver ou traitée avec des conservateurs (chimiques) tels que les nitrites ou nitrates. La viande hachée et les saucisses (saucisses à cuire) ne sont pas considérées comme des viandes transformées.

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Les bienfaits !

D’un point de vue nutritionnel, la viande rouge est une source naturellement riche en protéines, en fer et en vitamines du groupe B, qui sont indispensables au bon fonctionnement de l’organisme.

Les viandes de porc, de volaille et de bœuf sont particulièrement maigres, c’est-à-dire qu’elles contiennent peu de graisse en dehors du gras de couverture.

100g de viande maigre permettent de couvrir entre un tiers et la moitié des besoins quotidiens en protéines d’un adulte. De plus, le fer d’origine animale (viande, foie) est beaucoup mieux absorbé par notre organisme que celui contenu dans les légumes. Enfin, la consommation de produits d’origine animale fournit 100% des apports en vitamine B12.

Risques liés à une consommation excessive

Une consommation excessive de viande rouge et de viande transformée est déconseillée pour la santé en raison de leur association avec une augmentation de l’incidence des maladies cardio-vasculaires, du diabète sucré et du cancer colorectal.

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Enfin, l’association de mauvaises graisses et du mode de cuisson peut avoir un effet néfaste sur la santé. Il convient donc de limiter les grillades au barbecue et la cuisson au beurre brûlé.

Quelles recommandations ?

Pour un bon équilibre alimentaire, il est conseillé de limiter sa consommation de viande rouge à 300 g par semaine, de limiter sa consommation de viande transformée à 30 g par semaine et d’alterner la viande rouge avec d’autres sources de protéines telles que les légumineuses, le poisson, la volaille, les œufs ou d’autres substituts.

En résumé : consommée raisonnablement et de manière équilibrée, la viande rouge n’est pas mauvaise pour la santé.

Chacun peut accorder à la viande la place qui lui revient dans son alimentation, que ce soit en tant qu’amateur de viande, végétarien, végétalien, végan, flexitarien… Chacun de ces comportements est possible à l’échelle individuelle, mais aucun d’entre eux ne peut être envisagé comme la seule solution possible à l’échelle de la population.

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