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La concentration bancaire : un phénomène mondial

Il y a quelques années, les marges des banques se sont réduites avant que les taux ne remontent. Les exigences réglementaires sont également plus strictes, exigeant davantage de fonds propres pour couvrir les risques. Ainsi, pour survivre, la rentabilité reste primordiale et doit être atteinte. Si elle n’est pas atteinte, des solutions doivent être trouvées, telles que la concentration bancaire pour obtenir une plus grande envergure.

Aux Etats-Unis, plusieurs banques ont récemment vécu des situations difficiles et ont dû faire l’objet d’un rachat, comme la Silicon Valley Bank ou First Republic. Cependant, ce phénomène n’est pas nouveau, car le nombre de banques diminue depuis longtemps. Selon le groupe financier ODDO BHF, il y avait plus de 30 000 banques aux US il y a un siècle. Aujourd’hui, il ne reste plus que 4 000 banques de plus ou moins grande importance. Les trois quarts des dépôts américains sont contrôlés par seulement 15 banques.

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En Suisse, la Banque nationale suisse (BNS) observe aussi ce phénomène. En 1987, le pays comptait 622 banques, mais en 2021 ce chiffre avait chuté à 239. Les grandes banques, les banquiers privés et les banques cantonales sont également touchées. Avec la disparition de Credit Suisse, UBS détient maintenant 55 % des dépôts en Suisse.

En somme, la concentration bancaire semble être un phénomène mondial et cette tendance peut s’expliquer par les exigences réglementaires plus strictes et la nécessité de maintenir une rentabilité importante pour survivre.
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