Matam, 17 juillet (APS) – El Hadji Alassane Diallo, chargé de communication de l’Agence de développement municipal (ADM), a déclaré lundi que la commune de Matam a “respecté les critères établis” par le Programme d’appui aux communes et agglomérations du Sénégal (Pacasen), qui reposent sur des performances.
“Il est heureux de constater que la commune de Matam a respecté les critères et a utilisé des ressources dans des secteurs clés qui ont un impact réel sur les populations”, a-t-il déclaré.
M. Diallo s’exprimait à Matam où il se trouve dans le cadre d’une tournée d’information et de communication du PACASEN initiée par l’ADM.
Il a signalé que la commune de Matam a réalisé des projets dans les domaines du commerce et de la santé, notamment la construction d’infrastructures telles que le marché de Matam et le poste de santé de Nawel, “qui font le bonheur des populations”.
“L’objectif de notre visite est de voir l’impact des investissements financés par ce programme qui est en cours depuis quatre ans dans 124 communes pilotes au Sénégal, dont Matam. Avant la fin de ce programme, en juin prochain, nous voulons constater l’impact réel des investissements sur la vie des populations”, a-t-il souligné.
Malick Bâ, secrétaire municipal à la commune de Matam, a passé en revue les projets réalisés par la municipalité dans les domaines de l’économie, de la santé et de l’assainissement.
“Tous ces projets ont été réalisés grâce aux fonds alloués par le PACASEN, qui s’élèvent à plus de 400 millions de francs CFA. C’est un programme inclusif qui permet aux communes d’être autonomes et de gérer correctement leurs ressources, en utilisant des critères, des résultats et des indicateurs de performance”, a soutenu M. Bâ.
Les deux parties ont effectué une visite sur le terrain au marché central de Matam où PACSEN a construit des cantines et où le poste de santé de Nawel est toujours en construction.
“Les habitants se réjouissent de ces deux infrastructures, notamment du poste de santé qui permettra aux résidents de Nawel, un quartier éloigné de la ville, de ne plus avoir à se déplacer jusqu’à Matam pour se faire soigner”, a relevé le secrétaire municipal.
AT/ASG
