La Chine a entamé jeudi matin deux jours de manœuvres impliquant des navires et des avions de la marine autour de Taïwan, qu’elle a qualifié de « punition sévère » pour Taïwan pour « actes de séparatisme », ont rapporté les médias d’État chinois.
Les exercices militaires ont commencé trois jours après l’investiture du nouveau président de Taiwan, Lai Ching-de.
La Chine revendique Taiwan comme son territoire, et les tensions entre les deux parties dans le détroit de Taiwan, large de 180 kilomètres, se sont intensifiées depuis que Lai a remporté l’élection présidentielle de Taiwan en janvier. Pékin a prévenu que le nouveau président était un « séparatiste dangereux » qui apporterait « la guerre et la décadence » à Taiwan.
L’exercice “Joint Sword-2024A”, qui se tiendra jeudi et vendredi, se concentrera sur les patrouilles conjointes de préparation au combat naval et aérien, le contrôle conjoint du champ de bataille et les frappes de précision conjointes sur des cibles clés, a rapporté l’agence de presse officielle chinoise Xinhua.
Les exercices se déroulent dans le détroit de Taiwan et au nord, au sud et à l’est de Taiwan. Ils auront également lieu autour des îles taïwanaises de Kinmen, Macu, Wuqi et Dungyin.
Le porte-parole de l’Armée populaire de libération de la Chine, Li Xi, a déclaré que ces exercices serviraient de « punition sévère pour les actes séparatistes des forces de l’Indépendance de Taiwan et d’un avertissement sévère contre l’ingérence et les provocations des forces extérieures ».
La Chine avait déjà annoncé des manœuvres similaires autour de Taiwan en août de l’année dernière, lorsque le vice-président taïwanais de l’époque, Lai Jinde, s’était arrêté aux États-Unis lors d’un voyage au Paraguay. À l’époque, ces manœuvres mettaient à l’épreuve la capacité de l’Armée populaire de libération à « prendre le contrôle de l’espace aérien et maritime » et à combattre « dans des conditions de combat réelles ».
2024-05-23 19:01:23
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