DES POINTS DE VUE MIXTES SUR LA CRISE AU MYANMAR
Deux ans après le coup d’État, le Myanmar reste dans un état de paralysie et les répondants de l’ASEAN semblent avoir des opinions mitigées sur le problème, selon l’enquête.
Lorsqu’on leur a demandé comment faire avancer la question du Myanmar, un peu plus d’un tiers des répondants régionaux (38,1 %) souhaitent que l’ASEAN s’engage dans un dialogue indépendant avec toutes les principales parties prenantes, y compris avec le gouvernement fantôme d’unité nationale, qui a été évincé lors du coup d’État. , pour instaurer la confiance.
18% supplémentaires souhaitent que l’ASEAN utilise des méthodes plus dures telles que la suspension et les sanctions ciblées pour augmenter les coûts de non-conformité pour la junte au pouvoir au Myanmar.
Parmi ce groupe, les répondants indonésiens ont exprimé le point de vue le plus fort
à 24 pour cent.
Mais les opinions ont changé, avec plus de personnes disant que l’ASEAN devrait rester en dehors de la politique intérieure du Myanmar à 15,2%, contre 8,4% l’année dernière.
Cette option est ex aequo en troisième position avec le désir de voir une plus grande action internationale coordonnée, qui a décliné après l’intervention des Nations Unies. ne pouvait passer aucun sens résolution sur la situation au Myanmar.
L’option la moins favorisée reste l’expulsion du Myanmar de l’ASEAN, mais davantage sont en faveur, passant à 13,7 % contre 9,8 % en 2022.
L’enquête a également révélé que l’Asie du Sud-Est est allée au-delà des problèmes de santé liés à la pandémie de COVID-19, citant le chômage et la récession économique (59,5 %) et l’impact du changement climatique (57,1 %) comme les défis les plus urgents de la région.
L’élargissement des écarts socio-économiques et la disparité croissante des revenus, ainsi que les tensions militaires, se classent en troisième position à 41,9 %.
Au total, 1 308 Asiatiques du Sud-Est ont été interrogés parmi les membres du milieu universitaire, du monde des affaires, de la société civile, des responsables gouvernementaux et du personnel d’organisations régionales ou internationales.
Une moyenne pondérée de 10 % a été appliquée aux réponses de chaque pays pour calculer les chiffres moyens pour l’ensemble de l’ANASE.