Jérôme Saporito est le directeur du pôle télévision du groupe L’Équipe. Il est également le directeur de la chaîne du même nom sur le canal 21 de la TNT. La chaîne a été créée en 1998 sous le nom de L’Équipe TV, puis est devenue L’Équipe 21 lors de son passage sur la TNT. Elle se nomme désormais simplement L’Équipe.
Franceinfo : Comment définissez-vous cette chaîne aujourd’hui ?
Jérôme Saporito : C’est une chaîne feel good de sport. On parle passionnément de sport, on a une équipe de passionnés et donc on doit transmettre cette passion à travers des moments forts du sport. Parfois tristes, mais souvent joyeux. On doit être dans cette idée-là, d’avoir ce côté feel good. L’Équipe a gagné plus de 40% d’audience en cinq ans, avec un mois de novembre historique selon Médiamétrie, avec 1,6% de part d’audience.
La chaîne a renouvelé les droits des 24 Heures du Mans jusqu’en 2025. Il y aura aussi bientôt le rallye Dakar. Vous venez de racheter les droits. Pourquoi vous êtes-vous positionné sur cette course qui n’est plus vraiment tendance ?
Elle n’a plus l’aura des années 1980 ou 1990. On va justement essayer de lui redonner son aura. Ça reste une aventure humaine, la meilleure dans son domaine. On est dans les rallyes-raids et là, c’est le meilleur du rallye-raid et vous avez toujours la même chose, la même histoire. Sébastien Loeb ou Peterhansel vont-ils réussir ? Sébastien Loeb, va-t-il gagner son premier Dakar ?
Franceinfo : Vous n’avez pas essayé de négocier avec France Télévisions pour qu’ils vous donnent ou revendent quelques épreuves ?
Jérôme Saporito : Les Jeux olympiques ne font pas partie de notre modèle économique. Je pense que le succès vient aussi du fait qu’on sait exactement qui on est, où on doit se placer. On ne regarde pas avec aigreur ou jalousie les grosses chaînes qui ont des budgets vraiment beaucoup plus conséquents.
La chaîne L’Équipe va fêter les 25 ans à l’antenne pour revoir les meilleurs moments de ces 25 dernières années. Quel est votre meilleur moment à vous ?
La dernière course de Martin Fourcade, parce que pour nous, le biathlon, c’est extrêmement important. Et Martin Fourcade, quand il a décidé d’arrêter, suivre sa dernière course et en plus, il l’a gagnée, ça a été vraiment un très beau moment à vivre.
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