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La campagne de commercialisation de l’arachide au Sénégal : entre bonnes récoltes et prix insuffisants

La campagne de commercialisation de l’arachide au Sénégal : entre bonnes récoltes et prix insuffisants

Au Sénégal, la campagne de commercialisation de l’arachide démarre sous de bons auspices après deux années de récolte catastrophiques dues au manque de pluie. Mais si la récolte est bonne, les producteurs du secteur grincent des dents face à un prix plancher qui reste trop bas selon eux.

C’est le socle de l’économie rurale au Sénégal. « Quand l’arachide va, tout va », a-t-on d’ailleurs l’habitude de dire. Cette année les pluies ont été bonnes, les récoltes plutôt bonnes et c’est donc une bonne campagne de commercialisation qui devrait avoir démarré. Mais le problème cette année est le prix plancher de l’arachide pour les producteurs, le minimum en dessous duquel on n’a pas le droit de vendre aux huiliers. De 275 francs CFA l’année dernière, soit 41 centimes d’euros le kg, il est passé à 280 francs CFA cette année, soit 42 centimes le kg. Pour les producteurs, c’est insuffisant, avec des coûts de production estimés à 315/320 francs CFA, soit 49 centimes environ, et donc le risque de vendre à perte. Sidy Ba, secrétaire général de la fédération des producteurs d’arachide, plaide donc pour que le fameux prix plancher soit indexé sur les coûts de production.

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La rude concurrence du marché parallèle

Pour cela, il faudrait chaque année calculer combien le producteur a payé en eau, engrais, intrants, etc. pour produire son kilogramme d’arachide. En 2009, le cadre de concertation des producteurs d’arachides avait mené l’enquête pendant trois semaines dans chaque région productrice de cacahuète pour déterminer un prix minimum juste. Avec le système actuel, le risque est que les producteurs délaissent le marché formel et la vente aux unités industrielles pour aller vendre plutôt sur le marché parallèle, dominé par les exportateurs chinois et turcs qui achètent à des tarifs supérieurs à ceux fixés par l’État, délaissant les huileries sénégalaises. Autre problème : la marge de collecte, cette somme remboursée par les huiliers pour les frais fixes endurés par les producteurs. Cette marge de 27,7% du prix n’a pas évolué depuis plus de dix ans, alors que par ailleurs tous les frais de transport, d’emballage et de chargement des récoltes ont augmenté. Résultat : si la récolte a été bonne, les producteurs d’arachides sont inquiets de ne pas réussir à gagner suffisamment et payer leurs factures.
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