Des véhicules transportant des pales d’éoliennes fabriquées en Chine se dirigent vers des parcs éoliens au Kazakhstan. La Chine et la nation d’Asie centrale ont lancé des projets d’énergie renouvelable dans le cadre de l’initiative “la Ceinture et la Route”. [Photo/Xinhua]
L’initiative joue un rôle central pour aider à stimuler la croissance mondiale, selon les experts
L’initiative “la Ceinture et la Route” devrait jouer un rôle de plus en plus important dans la stimulation des projets d’infrastructure et l’accélération du développement dans de nombreux pays grâce à l’ouverture de haute qualité de la Chine et à la collaboration internationale.
La BRI, proposée en 2013, est devenue la plate-forme la plus grande et la plus vaste de collaboration internationale dans la construction d’une communauté partagée pour l’humanité, selon les experts.
Les pays et régions impliqués dans la BRI, en particulier les pays de l’ASEAN, ont connu cette année un modeste rebond de la construction d’infrastructures grâce à la reprise économique et à l’impact décroissant de la pandémie, a déclaré Fang Qiuchen, président de la China International Contractors Association.
Dans le rapport 2022 sur l’indice de développement des infrastructures de la ceinture et de la route, copublié plus tôt par l’association et la China Export and Credit Insurance Corporation, le score global est passé de 113 l’année dernière à 114 cette année pour de nombreuses raisons, notamment la reprise économique mondiale et l’impact de la disparition de la pandémie, a déclaré Fang.
Les membres de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est ont enregistré une bonne dynamique, la meilleure parmi les 63 pays de la BRI en Asie, en Europe et en Afrique, selon le rapport.
La forte dynamique économique et l’amélioration continue de l’environnement politique et commercial ont permis aux pays de l’ASEAN de prendre la tête du classement, a déclaré M. Fang. Le Portugal, le Brésil, l’Angola et cinq autres pays lusophones sont inclus dans l’indice.
Une coalition internationale pour le développement vert de la BRI avec plus de 150 partenaires de plus de 40 pays a été établie, a déclaré vendredi le vice-ministre de l’Ecologie et de l’Environnement Zhai Qing lors du 20e Congrès national du Parti communiste chinois.
La coalition s’emploie à renforcer le dialogue politique et la recherche conjointe, et à soutenir l’Agenda 2030 des Nations Unies pour le développement durable, a-t-il déclaré.
Alors que de nombreuses régions du monde cherchent à relancer leurs économies dans le cadre du COVID-19, le secteur des infrastructures peut saisir davantage d’opportunités dans les pays et régions de la BRI où la demande d’amélioration de la connectivité transfrontalière et de la vie des gens en renforçant les infrastructures devient plus évidente, a déclaré Fang.
Gestion des risques
Cependant, ceux qui travaillent dans le domaine des infrastructures devront renforcer la gestion des risques, faire progresser la collaboration internationale et promouvoir un développement de haute qualité et durable avec une réflexion centrée sur les personnes, selon le rapport.
Certains pays ne veulent pas jouer un plus grand rôle dans la collaboration au développement et veulent seulement saper la collaboration de la BRI, a déclaré le mois dernier le représentant permanent de la Chine auprès des Nations Unies, Zhang Jun.
“Les faits ont pleinement prouvé que leurs comportements sont purement politiques. Ils ont gravement empoisonné l’atmosphère de coopération internationale, qui ne sert les intérêts de personne.”
L’initiative a toujours été axée sur le développement et des efforts constants ont été déployés pour s’assurer qu’elle est de haut niveau, durable et centrée sur les personnes, a déclaré M. Zhang.
La Banque mondiale estime que les investissements dans les infrastructures de la BRI pourraient sortir 7,6 millions de personnes dans le monde de l’extrême pauvreté et 32 millions de personnes de la pauvreté modérée.
Selon le rapport de l’indice, l’Indonésie arrive en tête du classement des économies individuelles avec un score de 131, suivie des Philippines avec 129 et de la Malaisie avec 127.
Les demandes en matière de transport ont largement poussé les pays à améliorer la construction d’infrastructures, selon le rapport. Parmi les 71 pays et régions étudiés, 27 ont déclaré avoir proposé des plans d’investissement dans les infrastructures de transport, dont le chemin de fer Chine-Laos de 1 035 kilomètres reliant Kunming, la capitale de la province du Yunnan, à la capitale laotienne Vientiane.
L’énergie verte a donné un nouvel élan au développement des infrastructures dans les pays de la BRI, a déclaré Wang Wen, économiste en chef de la China Export and Credit Insurance Corporation.
Cette année, 19 des 71 pays interrogés ont déclaré avoir lancé la construction d’infrastructures d’énergies renouvelables, selon le rapport. Des projets tels qu’un parc éolien au Brésil et la centrale hydroélectrique de Mentarang Induk en Indonésie ont servi d’exemples pour le développement des énergies renouvelables BRI.
Xinhua a contribué à cette histoire.
