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La BCE, les taux d’intérêt et dire au revoir aux rêves

La BCE, les taux d’intérêt et dire au revoir aux rêves

2024-04-12 18:19:50

M.Avec des données d’inflation plus élevées que prévu aux États-Unis et la décision de la BCE sur les taux d’intérêt, la semaine boursière en cours ne s’est pas déroulée sans incident. Pendant longtemps, il était évident que la Réserve fédérale américaine réduirait ses taux d’intérêt à plusieurs reprises cette année et que la Banque centrale européenne suivrait son exemple. Il semble désormais que la BCE soit la première à intervenir. Un revirement intéressant par étapes : au début de l’année, la Fed s’attendait encore à 5 à 7 baisses de taux d’intérêt. Leur nombre diminuait constamment, les débuts reculaient de plus en plus – et maintenant la situation est inversée. Voilà pour les prédictions.

L’évolution de l’inflation semble donner plus de marge de manœuvre à la BCE. Attention, semble-t-il. L’inflation des services, qui constitue le meilleur moyen de mesurer l’impact d’une hausse des salaires sur les prix, reste élevée, à 4 %, et n’est pas tellement inférieure à celle des États-Unis. Même si les analystes soulignent une diminution des tensions sur le marché du travail, la spirale des prix et des salaires n’est pas exclue.

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Les cours des actions se consolident depuis longtemps. Depuis le record du S&P 500 du 28 mars, il a chuté de 1,6 pour cent, l’Euro Stoxx 50 et l’indice FAZ même de 2,2 pour cent. Cela avait à voir avec l’inflation et les taux d’intérêt. Il sera désormais intéressant de voir si la BCE réduira ses taux d’intérêt à quatre reprises cette année, comme beaucoup l’espéraient. Le 5 contre 7 de la Fed n’a rien donné non plus.

Ce n’est pas si simple, prévient Ludovic Subran, économiste en chef d’Allianz. Si la Fed ne lui emboîte pas le pas, les marchés pourraient réagir de manière excessive. Il ne voulait pas parler de fuite des capitaux, a déclaré Subran dans une interview à Bloomberg. Mais des approches différentes de la part des banques centrales seraient difficiles à digérer pour l’Europe. Même une baisse des taux d’intérêt d’un demi-point de pourcentage serait courageuse au vu du taux de change de l’euro, notamment en raison du prix du pétrole.

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Mais Wall Street regarde déjà ailleurs. La saison des rapports a débuté vendredi aux États-Unis. Une nouvelle croissance des bénéfices est attendue pour les sociétés du S&P 500. Les bénéfices des entreprises sont bien plus élevés que beaucoup ne le pensaient.

Eh bien, cela a un peu à voir avec les prix plus élevés. Mais avec un ratio cours/bénéfice de 21 et donc un rendement boursier de 4,8 pour cent, le marché ne semble pas aussi attractif avec un rendement des obligations d’État à dix ans de 4,5 pour cent. Il s’agit de la marge de valorisation des actions la plus faible depuis deux décennies. Si les taux d’intérêt ne baissent pas, les actions ne deviendront pas plus attractives.



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