Jeudi matin, un homme armé d’un couteau a blessé six personnes, dont quatre enfants en bas âge, dans un parc sur les bords du lac d’Annecy en Haute-Savoie, semant la terreur avant d’être arrêté par la police. L’agresseur, de nationalité syrienne et né en 1991, était un demandeur d’asile et inconnu des fichiers. Il avait vécu dix ans en Suède et bénéficiait du statut de réfugié. Marié et père d’un enfant de trois ans, dont il avait divorcé l’an dernier, il aurait quitté la Suède car il n’arrivait pas à y obtenir la nationalité suédoise. L’homme a attaqué les enfants d’environ trois ans sur une aire de jeu dans le grand parc du bord du lac et se trouve actuellement en garde à vue pour tentative d’assassinats. Aucun mobile terroriste apparent n’a été retenu dans l’enquête. Cette attaque a secoué la classe politique française et la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a observé une minute de silence en hommage aux victimes.
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