DUBAÏ, 6 mars (Reuters) – Le chef suprême de l’Iran a déclaré lundi que l’empoisonnement d’écolières iraniennes au cours des derniers mois est un crime “impardonnable” au milieu de la propagation d’empoisonnements présumés à travers le pays avec des centaines de filles hospitalisées.
“Les autorités devraient s’occuper sérieusement de la question de l’empoisonnement des étudiants. C’est un crime impardonnable… les auteurs de ce crime devraient être sévèrement punis”, a déclaré l’ayatollah Ali Khamenei, cité par les médias officiels.
Plus d’un millier de filles iraniennes dans différentes écoles ont subi des attaques au “poison léger” depuis novembre, selon les médias et les responsables de l’État, certains politiciens suggérant qu’elles auraient pu être ciblées par des groupes religieux opposés à l’éducation des filles.
Les attaques généralisées qui ont commencé en novembre dans la ville sainte musulmane chiite de Qom, dans le centre de l’Iran, se sont propagées à au moins 25 des 31 provinces iraniennes, incitant certains parents à retirer leurs enfants de l’école et à organiser des manifestations contre l’establishment.
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Écrit par Parisa Hafezi; Montage par Toby Chopra
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