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Jouer le Giro ? « Je suivrai le courant » | Cyclisme | Des sports

Jouer le Giro ?  « Je suivrai le courant » |  Cyclisme |  Des sports

2023-10-30 12:52:20

Tadej Pogacar est une contradiction avec les jambes. Comme tout le monde, bien sûr. Il combine à la fois, sur son visage encore enfant à 25 ans, un nombril très distinctif, un dédain indifférent et un sourire naïf, avec une attitude détendue face aux hauts et aux bas de la vie ou aux grandes décisions qui va façonner sa carrière. . Des attitudes qui vont mal ensemble. Ce n’est pas l’ego débridé qu’on exige d’un grand champion habitué au monde qui tourne autour de lui. C’est plus Anquetil que Merckx. Un jour, il babille et fuit une réponse claire et le lendemain il tire la langue sans mâcher ses mots, avec une ironie que quelqu’un peut interpréter comme du sarcasme, tout en faisant preuve d’une totale indifférence à ce que pense le monde ou à la vie intérieure de son équipe. . Recherche insouciante de l’inconséquence. Une chose très rare.

Il n’est pas très content quand on lui dit que Juan Ayuso, la figure espagnole de ses Émirats arabes unis, veut faire le Tour et qu’il estime que c’est bien pour son équipe qu’il n’y ait pas qu’un seul leader, au cas où. « Oui, oui, Juan grandit en tant que cycliste et en tant que personne aussi. Son niveau est super”, déclare Pogacar. « Mais ce sera la direction de l’équipe qui décidera à sa place ce qu’il va faire. « Tout le monde fait des vœux, mais ils ne se réalisent pas si facilement. » Et sans guère changer de ton, il passe de la dureté du jugement à la tendresse lorsqu’on l’interroge sur Mathieu van der Poel, le petit-fils de Poulidor, le champion du monde, le meilleur classicomane du moment, qu’il a battu dans ce qu’il considère comme sa meilleure course de l’année, meilleure victoire de 2023, le Tour des Flandres « C’est un gamin très sympa. Je me considère comme son ami et son rival, mais pas tellement comme un rival direct, comme Wout van Aert l’est pour lui, mais seulement sur quelques courses par an”, déclare si gentil Pogacar. « C’est l’un des meilleurs cyclistes du monde. Il est champion du monde. Il serait mon idole si j’étais un enfant maintenant. Un objectif pour 2024 ? Passez un bon moment et prenez le maillot arc-en-ciel de Van der Poel… »

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Et il rit aussi lorsqu’il commente le retour de Nairo Quintana sur le WorldTour après un an passé à purger une peine injuste. “Ma première victoire dans le WorldTour, une étape en Andorre avec de la grêle et du froid sur la Vuelta 2019, je me suis battu avec Nairo, mais je m’en souviens toujours car c’est quand Movistar a arrêté Marc Soler, mon coéquipier maintenant, alors qu’il partait, je me suis échappé . Et chaque fois que je vois Marc, je lui dis : ‘J’ai gagné cette étape grâce à toi’, héhé.

Sera-ce son caractère, sera-ce, ou sera-ce le climat de Singapour et son paysage, peut-être, ou l’atmosphère lumière qui entoure le critère festif.

Le monde, malgré tout cela, tient pour acquis que le Slovène fera ses débuts en 2024 sur le Giro d’Italia, qui se terminera le 26 mai, 34 jours avant le départ du Tour à Florence (29 juin), cinq semaines qui pourraient Cela suffira pour se remettre d’une victoire et en tenter une autre et devenir le premier à remporter le Giro-Tour la même année depuis Marco Pantani il y a 25 ans. « Mon cœur me dit de tout faire, mais ce n’est pas possible. “Nous verrons” répond à la question, qui n’est pas un oui mais pas non plus un non, et qu’à Milan, dans la maison mère du Giro, on interprète comme un “probablement oui”, enfin, pas en vain, ils assure à voix basse, les négociations économiques entre RCS, l’organisateur de la course du Journal, et les Emirats Arabes Unis, leur équipe, sont plus qu’avancés, et non moins en vain, le Giro s’est efforcé de modérer son parcours pour 2024, en augmentant les kilomètres du contre-la-montre à 70 et en franchissant des étapes terrifiantes pour attirer sans effrayer les champions qui seront puis allez au Tour.

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Le lendemain, il parle plus clairement. Avec une lumineuse lucidité sur le rôle du sportif dans la société, dans l’organisation de l’entreprise, il s’en lave les mains. Il fera ce que disent les patrons. Il soumettra ses ambitions aux besoins de l’équipe. “Je vais avec le flux. Si je faisais mon calendrier, je m’inscrirais à toutes les courses et je gagnerais moins. J’aime concourir. J’adore le Tour. J’aimerais faire le Twist and Turn. Diriger les trois grands est quelque chose de spécial, courir une fois, cette fois-là… c’est le meilleur, je pense. «J’ai des souhaits que je veux réaliser», dit-il. « Mais c’est l’équipe qui prend la décision finale. Ça doit être comme ça. Chefs. Le matériel est à vous. C’est aussi eux qui ont la tête pour faire un bon programme, pas moi. Nous ne sommes que des coureurs. Nous sommes là pour pédaler, pour gagner des courses. Les directeurs sportifs doivent élaborer un plan pour 30 coureurs. “Si je le faisais, je ne penserais qu’à moi et oublierais les autres.”

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Bien qu’en 2023 il ait remporté la Clásica de los Olivos à Jaén et les Strade Bianche, deux classiques avec terre entre les deux, il n’est pas très content que le Tour ait organisé une étape comme celle-ci, la neuvième. « Il va falloir faire une course défensive, ce n’est pas comme un test d’une journée, il faut penser au lendemain. « Nous ne pouvons pas attaquer », dit-il. « Et non, je ne pense pas revenir à Jaén… »

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