Joe Biden rencontre plusieurs problèmes. Tout d’abord, une grande partie des Américains ne comprennent pas sa politique de soutien à Israël et son refus d’appeler à un cessez-le-feu, en particulier parmi les jeunes, dont 70 % des 18-34 ans expriment leur désaccord avec sa gestion de ce conflit.
Ensuite, le président des États-Unis n’a pas confiance en Benjamin Netanyahou, le dirigeant d’Israël en ces heures dramatiques. Il se méfie également de ses idées pour l’après-guerre dans les territoires palestiniens.
Afin de satisfaire ses détracteurs sur le cessez-le-feu, Biden a publié une tribune dans le Washington Post. Cela lui permet de montrer à ses électeurs mécontents qu’il ne laissera pas Netanyahou dicter l’agenda et peut-être de gagner du temps.
Pour la première fois, le président américain menace d’imposer des sanctions contre les colons violents de Cisjordanie occupée. Par ailleurs, les États-Unis, tout comme Emmanuel Macron, ont exprimé leur consternation face au comportement des colons en Cisjordanie, qui attisent les flammes avec la bénédiction du ministre d’extrême droite de la Sécurité publique et de l’armée.
Enfin, Joe Biden a adressé des doutes sur la solution militaire du conflit, montrant ainsi son désaccord avec Benjamin Netanyahou. Cependant, cela ne l’empêche pas de soutenir une offensive militaire qui n’est pas acceptée par l’opinion mondiale.