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“Joe Biden: Candidacy for 2024 Presidential Election and the Future of American Democracy”

“Joe Biden: Candidacy for 2024 Presidential Election and the Future of American Democracy”

Joe Biden a annoncé sa candidature à l’élection présidentielle de 2024 dans une vidéo préenregistrée de trois minutes. Cela semble étrange, non ? Il a appelé les Américains à lui permettre de “terminer ce travail”. Mais beaucoup de votants, même parmi les démocrates, en doutent. Huit sondages menés en 2022 et 2023 indiquent qu’une majorité d’entre eux (57 %) préférerait quelqu’un d’autre. Seulement 38 % d’entre eux choisiraient Biden comme candidat en 2024.

Néanmoins, à part le chaos causé par le retrait d’Afghanistan, l’administration Biden a prouvé sa compétence. Sa plus grande réalisation a été de conduire le pays dans une forte reprise économique malgré la pandémie. Le taux de chômage américain est au plus bas depuis 1969.

Le problème est son âge

Biden, à 80 ans, est le président américain le plus âgé de l’histoire et aura 86 ans à la fin de son deuxième mandat, si tout se passe bien.

Ses inévitables défauts liés à l’âge et ses hésitations seront constamment tournés en ridicule par ses critiques et tièdement défendus par ses partisans embarrassés.

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Pour l’instant, rien n’indique que Biden affrontera des adversaires sérieux pour la nomination démocrate à la présidentielle.

Personnellement, je verrais Gavin Newsom, gouverneur de Californie âgé de 55 ans, comme le candidat démocrate idéal. Mais il a nié à plusieurs reprises avoir des aspirations présidentielles. Selon des sources de son entourage, il se prépare pour la présidentielle de 2028. Il est donc cachottier !

C’est soit Biden, soit Trump

Trump a perdu les élections de 2020 par sept millions de voix, et n’a gagné la présidence qu’avec une marge très étroite au Collège électoral. Un changement de 44 000 voix en Arizona, en Géorgie et au Wisconsin aurait signifié un résultat de 269-269, donnant la majorité républicaine à la Chambre des représentants le soin de confirmer son élection.

Même si la cote d’approbation de Trump est inférieure à 30 % chez l’ensemble des électeurs, sa cote de popularité parmi les républicains est près de 80 %.

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La base républicaine de Blancs sous-doués et sous-éduqués voit Trump comme son leader bien-aimé qui a été privé de ses fonctions par des élections volées et qu’il faut remettre sur son trône.

Avez-vous entendu parler des crimes de Trump ?

Quel sera l’effet des deux ou trois actes d’accusation criminels à venir contre Trump pour sédition, vol de documents secrets et ingérences électorales ? Des choses beaucoup plus graves que l’achat de silence d’une actrice porno.

Trump tente d’en tirer profit. Il menace le pays de chaos et de désordre s’il est inculpé de ces accusations. À mon avis, cela ne fera qu’augmenter le nombre d’électeurs en faveur des démocrates.

Cette campagne sera l’une des plus tumultueuses de l’histoire du pays. Le narcissique malveillant et mégalomane à la longue cravate rouge pourrait bien reprendre le pouvoir.

Si Trump est réélu ou s’il parvient à provoquer de graves troubles civils, la survie de la démocratie américaine n’est pas assurée.

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Biden reste donc, malgré tout, le meilleur espoir – peut-être le seul espoir – d’empêcher un deuxième mandat de Trump.

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