Avec lui, tout va décidément très vite. À peine six mois après ses débuts en N2, Jérémy Francou s’apprête déjà à passer la vitesse supérieure. Auteur de trois buts et trois passes décisives en 2022, le jeune avant-centre chartrain a tapé dans l’œil des recruteurs du Stade Brestois, qui l’ont convaincu de rejoindre le Finistère.
J’y suis allé sur une journée, j’ai visité les installations, le stade, j’ai rencontré l’entraîneur de la réserve, Bruno Grougy, et j’ai aimé le discours.
« Tout a basculé en janvier, lors d’un déplacement à Vannes. J’ai fait un bon match ce soir-là, avec un but et une passe décisive, et ça m’a ouvert des portes », raconte le jeune homme, rapidement approché, ensuite, par le club breton.
« Dans un premier temps, ils voulaient me mettre à l’essai, mais on n’a pas réussi à trouver de date, c’était compliqué. Finalement, j’y suis allé sur une journée, j’ai visité les installations, le stade, j’ai rencontré l’entraîneur de la réserve, Bruno Grougy, et j’ai aimé le discours. Brest, c’est un endroit où je pense pouvoir m’épanouir, et c’est important de s’épanouir pour être performant sur le terrain. »
Avec la réserve dans un premier temps
Déjà arrivé sur place, où il vient d’ailleurs de trouver un appartement, Jérémy Francou reprendra l’entraînement, le 15 juillet, avec le groupe de N3. Mais son objectif, évidemment, sera de faire son trou jusqu’à l’effectif professionnel.
« Il y a de la concurrence, forcément, mais peut-être moins que dans certains gros clubs de L1. On m’a dit que si je faisais mes preuves avec la réserve, j’aurais ma chance. Alors, je vais travailler pour. »
Jérémy Francou a frappé son premier coup avec le C’Chartres Footbal
À Brest, celui qui était jusque-là domicilié à Gallardon, chez ses parents, poursuivra aussi ses études. Il vient de s’inscrire pour une licence maths/physique/informatique. Mais ce qui le fait clairement rêver, ce ne sont pas les locaux de la fac, mais bien la pelouse du stade Francis Le Blé. « Si on m’avait dit, il y a deux ans, que j’en serais là aujourd’hui, je ne l’aurais jamais cru… »
Romain Léger
