Jean-Marc Morandini au tribunal : “victime d’une cabale journalistique” selon lui

Un accusé agacé : Jean-Marc Morandini s’est dit victime d’une cabale journalistique lors de sa comparution mardi devant le tribunal correctionnel de Paris pour harcèlement sexuel sur un jeune acteur et travail dissimulé. “Tout allait bien entre moi et les jeunes acteurs de la web-série ‘Les Faucons’, que je produisais, jusqu’à la publication d’un article dans les Inrocks en juillet 2016”, a déclaré l’animateur de télévision âgé de 57 ans. M. Morandini a expliqué que l’article avait créé des problèmes avec les acteurs et que la journaliste avait influencé leur opinion. L’article en question avait rapporté les témoignages de deux acteurs de la web-série accusant le producteur de leur avoir demandé de s’exhiber nus ou de se livrer à des scènes de masturbation lors des castings. Le chef d’inculpation de harcèlement sexuel pèse uniquement sur un des plaignants, Gabriel P., présent à l’audience. Les enquêteurs ont révélé que Jean-Marc Morandini utilisait un pseudonyme, Catherine Leclerc, pour demander à ces acteurs de lui envoyer des vidéos dénudées et des scènes sexuelles. Cette “directrice de casting” fictive, décrite comme une figure maternelle inspirant confiance, poussait le jeune acteur à toujours repousser ses limites sexuelles sous prétexte de travailler sa posture de comédien. L’animateur a également été accusé de travail dissimulé pour avoir prétendument ordonné des essais non rémunérés sous prétexte que les acteurs étaient des bénévoles. La première audience a été interrompue par Jean-Marc Morandini affirmant qu’un avocat avait exigé 60 000 euros pour que Gabriel retire sa plainte. L’avocat en question a démenti toute demande de transaction, qualifiant l’annonce de tentative d’escroquerie.
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