Jean-Baptiste Andrea décrit l'”immense joie” de remporter le prix Goncourt

Invité sur BFMTV quelques heures après avoir remporté le prix Goncourt pour “Veiller sur elle”, Jean-Baptiste Andrea n’a pas pu cacher ce mardi 7 novembre son “immense joie” tout en encourageant à lire les “autres livres”.

La consécration pour son quatrième roman. Ce mardi 7 novembre, Jean-Baptiste Andrea a remporté le Goncourt pour “Veiller sur elle”, une fresque de plus de 500 pages qui mêle l’histoire de l’Italie au XXe siècle, un amour contrarié et la passion pour l’art, publié par une petite maison d’édition, L’iconoclaste.

Invité sur le plateau de BFMTV, il a partagé son “immense joie” de remporter le plus prestigieux des prix littéraires francophones.

“Émotionnellement, c’est très intense. C’est incroyable”, a-t-il lancé sur notre antenne.

Un scrutin serré

Le romancier âgé de 52 ans a été élu au 14e tour, preuve des dissensions au sein du jury présidé par Didier Decoin, dont la voix compte double à la fin.

Il faisait face à Éric Reinhardt, longtemps considéré favori, à Gaspard Koenig et à Neige Sinno, récompensée lundi par le prix Femina. Pour Jean-Baptiste Andrea, l’annonce du lauréat est un des plus beaux moments de sa vie, “avec celui où j’ai publié mon premier roman”, a-t-il précisé.

“Veiller sur elle” est le quatrième roman de Jean-Baptiste Andrea, qui a fait ses premiers pas dans le cinéma avant de se consacrer sur le tard à la littérature, il y a six ans. Ce succès est plutôt inattendu, selon son auteur. “On est très seul quand on écrit et je me rappelle très distinctement au beau milieu de ce livre m’arrêter et me dire: ‘En fait, il y a peut-être que toi qui vas aimer ça: le mélange de tous ces thèmes, le livre a de multiples résonances et peut-être qu’il n’y a que dans sa tête que ça résonne bien en harmonie”, a-t-il confié.

Jean-Baptiste Andrea a humblement encouragé les lecteurs à se procurer des livres de ses concurrents d’un jour: “Je voudrais rappeler avec l’immense joie que j’ai d’avoir ce prix qui est inexprimable qu’il y a aussi d’autres livres et qu’ils doivent être lus.”

Le sien le sera quoiqu’il arrive. Le prix Goncourt est l’assurance de ventes considérables lors des deux derniers mois de l’année, les plus importants pour les libraires. Elles atteignent en moyenne quelque 400.000 exemplaires. Jean-Baptiste Andrea en est déjà à plus de 50.000, un bon démarrage.