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Jack Miller gagne haut la main à Motegi avec Ducati. Marquez 4e, Quartararo 8e s’étire sur Bagnaia, qui chute à un tour de la fin

Jack Miller gagne haut la main à Motegi avec Ducati.  Marquez 4e, Quartararo 8e s’étire sur Bagnaia, qui chute à un tour de la fin

Jack Miller domine de loin le Grand Prix du Japon sur le circuit de Motegi. Quatrième victoire en carrière pour l’Australien, le premier cette année. Un succès jamais remis en cause avec un avantage à vie sur la concurrence. Une victoire du passé, un vrai triomphe.

Belle course, disputée du premier au dernier mètre. Mais pas pour le top : Jack démarre bien, en quelques virages prend la tête et s’en va littéralement. Désormais, il n’est plus jamais cadré par les caméras : toujours seul, il affiche un rythme absurde. L’Australien est celui qui s’est immédiatement habitué à la configuration sèche après le déluge d’hier. Il est à l’aise dès le premier mètre et triomphe devant Brad Binder et Jorge Martin. Podium donc atypique, au terme d’un week-end qui n’a été facile pour personne, avec une seule séance d’essais libres sur le sec.

A partir de la deuxième place, les bagarres arrivent. Binder est très doué pour faire remonter la KTM sur le podium : le Sud-Africain passe toute la course derrière Martin, qui fait lui aussi un très bon départ avec Miller mais perd peu à peu du rythme et se fait devancer par Brad en finale. Jorge ferme alors le podium, devant Marquez et Oliveira. Super course pour Cabroncito qui, après la pole position d’hier, parvient à se maintenir à des niveaux très élevés sur le sec. L’extraterrestre de Cervera ne part pas de son mieux et se retrouve cinquième derrière Oliveira, mais bec et ongles suit le rythme de son rival puis le dépasse dans le dernier tour. Une quatrième place stratosphérique, qui donne un moral absurde à l’Espagnol, loin d’être idéal. Mais cette piste était l’une des plus compliquées pour son physique, alors faites attention à lui dans les pistes plus simples. Bonne cinquième place pour Luca Marini devant Maverick Vinales.

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Ducati gagne encore une fois, mais peine à sourire. Oui, car avec un Miller qui fait la fête, l’autre côté de la boîte pleure. Pecco Bagnaia se bat pendant toute la course, toujours à la limite du top dix, se battant avec Bastianini qui n’est pas non plus à son meilleur niveau. Au final cependant, GoFree se réveille et tente d’attaquer Quartararo juste devant, mais commet une erreur au freinage et finit dans les graviers. Un zéro incroyable, absurde, un faux pas difficile à digérer. Erroraccio de l’Italien qui ferme comme pire n’aurait pas pu être un week-end très difficile.

Francesco Bagnaia inconsolable après une chute qui pourrait lui coûter cher, Getty Images

Crédit photo Getty Images

Septième puis à l’arrivée El Diablo. En essais libres, il avait montré un grand pas sur le sec, mais pas répété aujourd’hui en course. Le Français a lutté pendant toute la course derrière Marini et Vinales, mais toujours resté derrière les Ducatis de Pecco et Bastianini. Bagnaia l’attaque en finale mais commet une erreur, alors Fabietto se retrouve à prendre des points sur tous ses adversaires au championnat du monde. Un résultat peut-être inattendu, compte tenu des dernières versions. A quatre courses de la fin, Quartararo compte 18 points d’avance sur Gofree et 25 sur Aleix, absent.

Dommage pour Espargaro. L’Espagnol accuse son Aprilia d’un problème électronique dans le tour de reconnaissance, il se rend donc immédiatement aux stands pour prendre la deuxième moto. Il part tout dernier de la voie des stands, tente la remontée mais termine 16e et hors des points. Premier zéro de la saison pour lui, dévastateur au moral. Pas bien aussi la Bête qui, après le triomphe d’Aragon, revient sur terre et se débat après Bagnaia, jamais vraiment compétitive. Bezzecchi ferme le top dix.

Motegi risque donc d’être un tournant important pour la lutte pour le titre. Ce devait être la course de dépassement au général, avec Bagnaia super favori au Japon. Et au lieu de cela, le monde tourne à l’envers avec le sourire de Quartararo. Et maintenant on file tout droit en Thaïlande, une piste certainement plus favorable à la M1. Nous verrons ce qui se passera dans sept jours.

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Tableau de bord

LE CLASSEMENT : Miller, Binder, Martin, Marquez, Oliveira, Marini, Vinales, Quartararo, Bastianini, Bezzecchi, Zarco, Pol, Alex Marquez, Morbidelli, Crutchlow.

La chronique en cinq moments

– Dans le tour de reconnaissance le premier rebondissement : problème de moto pour Aleix qui retourne aux stands pour changer de moto puis part en dernier de la voie des stands. Depuis la grille, Binder part de son mieux et devance Martin. Troisième Marquez, puis Oliveira, Vinales et Miller. Quartararo est huitième, Bagnaia 11e, puis Bastianini.

– Binder perd immédiatement la tête sur Martin, tandis que derrière le plus rapide se trouve Miller qui, grâce à un freinage incroyable, le prend devant tout le monde. Oliveira troisième, puis Binder et Marquez qui parvient à suivre les leaders. Sesto Vinales, puis Marini passant Quartararo. Nono Pol, puis Bagnaia et Enée.

– Miller et Martin partent, super départ des deux Ducatis. Troisième Oliveira, puis Binder et Marquez. Sixième Vinales plus détaché, puis Marini et Quartararo qui, comme à leur habitude, ne savent pas aller vite au milieu du groupe. Nono toujours Pol, puis Bagnaia et Bastianini. Erreur pour Zarco qui perd beaucoup de terrain. Jack Miller fait la course de sa vie et au son des tours rapides il sème Martin. Jorge est deuxième en solitaire, puis en trio avec Binder, Oliveira et Marquez. Vinales sixième devant Marini, puis Quartararo, Bastianini qui a dépassé Bagnaia qui est dixième. Puis Bezzecchi et Pol perdent du terrain.

– Devant, peu de choses se passent, avec des cinq premiers avec détachement et bien espacés. Marini dépasse Vinales et se hisse en sixième position. Maverick perd un peu de rythme et est traqué par Quaratararo. Puis toujours Bastianini, Bagnaia et Bezzecchi. Pecco se réveille et à cinq tours de la fin il revient devant Enée.

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– Derniers tours. Miller domine et gagne haut la main avec une autorité incroyable. Ce n’est pas fini pour le podium : Binder remonte sur Martin, Jorge s’effondre dans les derniers tours, tandis que Marquez se rapproche d’Oliveira. Marc dépasse Miguel, tandis que Binder dépasse Martin et monte sur la deuxième marche du podium. Quatrième puis Cabroncito, puis Oliveira et Marini. Le septième tient Vinales. Dans les derniers tours, Pecco attaque Quartararo et dans le dernier tour, il essaie de le dépasser, mais fait une erreur flagrante et se retrouve au sol. Huitième puis Diablo, puis Bastianini et Bezzecchi. Aleix termine 16e et hors des points.

La statistique clé

Onzième victoire pour Ducati cette saison, comme en 2007. Six victoires de suite, record prolongé. Comme les podiums, qui ont atteint 22.

L’instant social

Le meilleur

Jack MILLER: Meilleure course de sa carrière et avec un écart. Jamais auparavant il n’y a eu un Miiler aussi dominant et autoritaire dans son histoire. Les autres Ducati n’étant pas en place en termes de réglages compte tenu des quelques tours sur le sec, il a plutôt immédiatement trouvé le bon endroit et semé la concurrence.

Le pire

johann zarco: Passe toute la semaine et le week-end à s’en prendre aux autres au lieu de penser à lui-même. Dans la course, il part bien de la deuxième position, puis s’effondre à cause d’erreurs. Il se retrouve en dehors des dix années-lumière des leaders et de son coéquipier.

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30/08/2021 À 14:03

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