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Israeli Army Continues Bombardment in Gaza, Fears of Famine Grow – Latest Updates

Israeli Army Continues Bombardment in Gaza, Fears of Famine Grow – Latest Updates

(Keystone-ATS) L’armée israélienne a continué samedi à bombarder la bande de Gaza. Les craintes d’une famine grandissent dans l’enclave en raison du manque d’aide humanitaire vitale pour la population palestinienne après plus de quatre mois de guerre entre Israël et le Hamas.

La situation humanitaire ne cesse d’empirer dans le territoire assiégé où 2,2 millions de personnes, soit l’immense majorité de la population, sont menacées d’une “famine de masse” faute d’approvisionnements suffisants en eau et en nourriture, selon l’ONU.

L’aide humanitaire, dont l’entrée par le terminal de Rafah à l’extrême sud de Gaza est soumise au feu vert d’Israël, est toujours insuffisante et son acheminement vers le nord est difficile en raison des destructions et des combats.

Le ministère de la Santé du Hamas a affirmé samedi qu’un enfant de deux mois, Mahmoud Fatouh, est mort de malnutrition à l’hôpital al-Chifa de Gaza-Ville.

Vendredi, le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme, Volker Türk, a dénoncé le “blocus et le siège imposés à Gaza” par Israël, pouvant “constituer une utilisation de la famine comme méthode de guerre”, qui est, a-t-il rappelé, un “crime de guerre”.

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Inquiétude à Rafah

L’inquiétude grandit également à Rafah, à la frontière fermée avec l’Egypte, où au moins 1,4 million de personnes, principalement des déplacés, sont massées dans des conditions précaires et menacées par une opération militaire terrestre majeure voulue par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

Au cours de la nuit, les bombardements israéliens ont couté la vie à au moins 103 Palestiniens, a indiqué le ministère de la Santé du Hamas, qui rapporte quotidiennement une centaine de décès à Gaza dans ce qui est l’offensive la plus vaste de l’histoire d’Israël.

Depuis le début de la guerre le 7 octobre, au moins 29’606 Palestiniens ont perdu la vie, principalement des civils, selon le dernier bilan du même ministère. Ce jour-là, des commandos du Hamas infiltrés de Gaza ont mené une attaque d’une violence sans précédent dans le sud d’Israël, entraînant la mort d’au moins 1160 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles israéliennes.

Pendant l’attaque, environ 250 personnes ont également été enlevées et emmenées à Gaza. Selon Israël, 130 otages – dont 30 seraient décédés – y sont encore retenus après la libération d’une centaine lors d’une trêve fin novembre, en échange de prisonniers palestiniens.

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70 frappes au cours des dernières 24 heures

Israël a juré de détruire le Hamas, qui a pris le contrôle de Gaza en 2007 et est considéré comme une organisation terroriste par les Etats-Unis et l’Union européenne.

Après avoir mené une campagne de bombardements par voie terrestre, maritime et aérienne contre le territoire étroit, l’armée israélienne a lancé le 27 octobre une offensive terrestre dans le nord de la bande de Gaza. Les opérations militaires contre la guérilla urbaine menée par le Hamas se concentrent désormais à Khan Younès, dans le sud.

L’armée a annoncé samedi que ses soldats ont éliminé “des dizaines de terroristes”, saisi des armes et détruit un tunnel à Khan Younès, transformé en champ de ruines. Le gouvernement du Hamas a quant à lui signalé “plus de 70 frappes au cours des dernières 24 heures” à Deir al-Balah (nord), Khan Younès, Rafah, Gaza-Ville et Jabaliya.

Le chef du Mossad à Paris

Déterminé à poursuivre la guerre jusqu’à l’élimination du Hamas, Benjamin Netanyahu a présenté jeudi à son cabinet un plan d’après-guerre qui prévoit le maintien du “contrôle sécuritaire” d’Israël sur le territoire qu’il avait occupé de 1967 à 2005.

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Ce plan a été rejeté par le Hamas et l’Autorité palestinienne basée en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967. Il a suscité des critiques des Etats-Unis, principal allié d’Israël, dont le secrétaire d’État Antony Blinken a réaffirmé l’opposition de son pays à toute “réoccupation israélienne” de Gaza.

Face à l’impasse diplomatique, de nouvelles négociations se déroulent depuis vendredi à Paris pour tenter d’obtenir une trêve et la libération de otages, tandis que les familles des otages continuent de demander au gouvernement de tout faire pour le retour de leurs proches. Une source occidentale proche du dossier a précisé à l’AFP que “les discussions se sont poursuivies” samedi, sans donner de détails sur leur contenu.

Le chef du Mossad, les services secrets israéliens, David Barnea, est arrivé vendredi dans la capitale française à la tête d’une délégation. Il avait rencontré fin janvier ses homologues américain et égyptien ainsi que le Premier ministre du Qatar, les principaux médiateurs dans le conflit.

Conformément à une source du Hamas, le plan prévoyait alors une pause de six semaines et la libération de 200 à 300 prisonniers palestiniens en échange de 35 à 40 otages.

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