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Iris van Herpen. Sculpting the Senses: Une exposition au Musée des arts décoratifs de Paris

Iris van Herpen. Sculpting the Senses: Une exposition au Musée des arts décoratifs de Paris

Iris van Herpen présente son travail au Musée des arts décoratifs de Paris (MAD), jusqu’au 28 avril 2024, à travers une grande exposition qui retrace son univers singulier. La créatrice néerlandaise de 39 ans, qui a toujours convoqué les sciences et la technologie de pointe dans ses créations de mode depuis ses débuts en 2007, revient ici sur plus de quinze ans de carrière, dont douze au sein du calendrier officiel de la haute couture parisienne.

« Nous avons parcouru les archives et essayé de raconter toute l’histoire de la marque et pas uniquement les robes ou les dessins, mais aussi les différentes collaborations et mon lien avec la danse, l’architecture et la science. Il y a tellement d’histoires à raconter derrière chaque silhouette. Nous voulions donc aussi montrer le processus et la signification profonde de chaque chose »détaille-t-elle.

Le parcours, qui n’est pas chronologique mais thématique – l’eau, le vivant, le cosmos… –, s’attache à plonger dans l’esprit de la créatrice, en mettant en perspective ses créations avec des œuvres d’art, sélectionnées par les commissaires de l’exposition. « C’est un dialogue entre le corps, les robes, le monde du vivant et des œuvres d’art contemporain. Ce sont des œuvres issues des sciences naturelles ainsi que des ouvrages de philosophie ésotérique »commente Cloé Pitiot, cocommissaire de l’exposition.

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Les sciences du vivant sont en effet partout. Dès les premières salles, consacrées à l’eau, on retrouve les robes en verre soufflé créant l’illusion de « splash » ou de bulles comme en lévitation, d’autres s’inspirant de la vie sous les mers prennent la forme de coquillages ou de petits animaux marins dans un silicone en impression 3D, outil de prédilection de la créatrice. Une monumentale œuvre du collectif d’art japonais Mé, représentant une vague géante, leur répond habilement.

Comme des os qui s’entrechoquent

La faune et la flore constituent le terrain privilégié de la créatrice pour trouver l’inspiration. Elle confesse en effet s’inspirer de la nature, des lois de la physique, de l’architecture, des artistes, mais également des recherches scientifiques sur ce qui vit ou a vécu. Elle discute ainsi régulièrement avec des chercheurs, effectue des recherches sur le magnétisme au CERN [Organisation européenne pour la recherche nucléaire]à Genève, et collabore avec l’université de technologies de Delft (Pays-Bas), pour notamment développer de nouvelles techniques d’impression 3D. On retrouve ainsi une robe bustier à l’impression 3D représentant un squelette, issue de sa collection automne-hiver 2011-2012. Dans la bande-son de cette salle, imaginée par son compagnon, le designer sonore Salvador Breed, on croit entendre des os qui s’entrechoquent. Déroutant.

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