Qu’exige la loi en matière de possibilités de conduite en cas d’invalidité certifiée à 100 % ? Découvrons ensemble les cas abordés.
Quand on parle d’invalidité à 100%, on pourrait croire que le type d’invalidité totale représenté par la valeur maximale en pourcentage attribuée à la personne handicapée indique pour elle leimpossibilité absolue d’effectuer une quelconque action sans l’aide ou l’assistance d’un personnel qualifié Accompagnant. Eh bien, il faut préciser qu’il n’est pas possible de généraliser dans les termes que nous venons d’exprimer.
En d’autres termes, une invalidité totale de 100 % fait référence à actions et tâches spécifiques que la personne handicapée n’est pas en mesure d’effectuer de manière autonome dans la vie quotidienne, mais pas dans tous : ils varient en effet en fonction des pathologies et affections dont souffre la personne handicapée, différents si le handicap est provoqué par exemple par des maladies liées au système nerveux, ou au système cardiovasculaire, ou encore à troubles mentaux, au diabète grave, etc.
Certaines de ces affections, à considérer en fonction de leur niveau de gravité, limitent partiellement ou totalement l’autonomie de la personne handicapée, d’autres non. Par exemple, précisément dans le cas de la conduite automobile : la loi en fait ne prévoit pas d’interdiction absolue de conduire en raison d’incapacités civiles reconnues et certifiées à 100%, mais distingue plutôt en fonction de cas spécifiques. Voyons comment.
Quand est-il possible de conduire avec une incapacité civile à 100% selon la loi
Le principe de base est le suivant : quand une personne handicapée 100% civile est capable de conduire garantissant des conditions de sécurité totale pour lui-même et pour les autres, alors il en a le droit. Cela s’applique également aux personnes handicapées qui ont droit à l’allocation d’accompagnement, par exemple lorsqu’elles sont incapables de marcher ou d’accomplir de manière autonome des fonctions élémentaires et complexes liées à la vie quotidienne.
Dans ces cas donc, la loi reconnaît le droit d’obtenir un permis, de renouveler un permis et de conduire une voiture. Lorsque toutefois les pathologies subies sont de nature à être incompatibles avec la sécurité routière, la possibilité d’obtenir la délivrance du certificat d’aptitude à la conduite n’est plus possible.
C’est le cas, par exemple, de l’épilepsie : ceux qui en souffrent ne peuvent en effet obtenir qu’un permis de conduire A et B. en cas d’absence totale des crises dites politiques pendant au moins 24 moisou ces événements au cours desquels la conscience de soi et de l’environnement disparaît temporairement.
Ou encore le diabète sucré qui nécessite des traitements à l’insuline. Bref, chaque cas est un « univers » en soi, qui nécessite évaluations spécifiques de la présence ou de l’absence d’opportunités en fonction de ses caractéristiques uniques.
2023-12-14 01:00:25
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