Les intimidateurs ciblent désormais des enfants de plus en plus jeunes via les réseaux sociaux tels que Snapchat, Instagram ou WhatsApp.
Des cas de harcèlement, de menaces de mort et même d’incitation au suicide sont signalés chez des enfants dès la première année.
La sergente-détective Maya Alieh du Service de police de la ville de Montréal a traité des affaires de harcèlement impliquant des victimes âgées de seulement 6 ans.
La sergente-détective Maya Alieh du Service de police de la ville de Montréal.
Capture d’écran J.E
Des enfants sont poussés à des actes suicidaires dans le cadre de défis sur WhatsApp, avec des menaces sur leur famille pour les contraindre.
La superviseure du module de Cyberenquête a été choquée de voir une victime âgée de 6 ans dans un cas de harcèlement en ligne. Des questions se posent sur l’accès des enfants aux applications comme WhatsApp à un si jeune âge.
Une mère vigilante
L’émission JE révèle la double vie en ligne des enfants ce soir à 20 h sur TVA.
La mère d’une fillette de 10 ans raconte son intervention face au harcèlement en ligne que subissait sa fille de la part d’un groupe d’amis.
Elle a découvert que sa fille était harcelée sous le nom de “Ophélie la pute” dans un groupe de discussion sur Snapchat.
Elle a pris des mesures pour faire cesser l’intimidation en intervenant auprès des parents des autres enfants du groupe.
L’intimidation a cessé, mais la mère souligne l’importance pour les parents d’être attentifs aux activités en ligne de leurs enfants.
Le logo Snapchat
AFP
La mère a été consternée de découvrir que sa fille était harcelée en ligne sous ce nom dégradant et a pris des mesures pour protéger sa fille.
Heureusement, l’intimidation a cessé après l’intervention de la mère auprès des parents des autres enfants impliqués.
La mère souligne l’importance de rester vigilante à l’activité en ligne des enfants, notamment sur des plateformes comme Snapchat.
Nellie Brière, experte en communications numériques, conseille aux parents de surveiller de près l’utilisation de plateformes telles que Snapchat, Instagram et TikTok par leurs enfants.
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