Le métier de pharmacien est confronté à plusieurs défis, notamment la perte d’attractivité, le manque de personnel et les difficultés économiques. Pour alerter le public et le gouvernement sur ces problèmes, une journée d’action nationale est prévue le 21 novembre, avec la participation des étudiants en pharmacie et des pharmaciens d’officine.
La réforme du troisième cycle de pharmacie, promise il y a sept ans par le gouvernement, est l’un des principaux sujets de préoccupation. Cette réforme, qui devrait permettre une revalorisation des indemnités de stage, est censée améliorer l’attractivité de la filière et combler le manque croissant de professionnels de santé dans les officines.
En plus de ces préoccupations, les pharmaciens font également face à des difficultés économiques croissantes. Les charges, notamment salariales, augmentent en raison de l’inflation, tandis que les revenus exceptionnels liés aux tests de dépistage du Covid se sont taris avec la diminution de la pandémie. Les négociations conventionnelles entre l’Assurance-maladie et la profession sont également attendues, car elles détermineront les conditions d’exercice et de rémunération du réseau officinal pour les cinq prochaines années.
La suite de cet article est réservée aux abonnés.
