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Infamie, infamie… les légions du Brexit en ont encore pour Sunak | William Kegan

Infamie, infamie… les légions du Brexit en ont encore pour Sunak |  William Kegan

CLes érudits classiques doivent sûrement voir des parallèles entre la séquence embarrassante des changements de Premier ministre dans le gouvernement britannique cette année et les événements en 68-69 après JC dans la Rome antique si chère à Boris Johnson.

AD68-69 était l’année des quatre empereurs. Il y a d’abord eu Galba, assassiné par des soldats de sa garde prétorienne – le parallèle de cette année étant le retrait de Johnson par son cabinet qui souffre depuis longtemps. Puis il y a eu Otho, qui s’est suicidé – la version de cette année étant le suicide politique commis par Liz Truss avec son budget fou.

Enfin il y avait Vitellius, assassiné par les troupes de son successeur Vespasien. L’équivalent moderne de Vitellius doit être Rishi Sunaket des troupes de Vespasien une collection hétéroclite de faragistes et de « collègues » d’extrême droite de Sunak sur les bancs conservateurs.

Sunak peut difficilement bouger sans être interpellé par les troupes de Vespasien. Le mot se répand qu’il sait dans son cœur que le Brexit est un désastre absolu, et veut des relations plus étroites avec “l’Europe” et – hé hop – les criquets descendent. Une relation suisse? Une relation norvégienne ? N’importe quel relation plus étroite ? Les criquets exiger des refus instantanés et les obtenir!

Lors de la présentation pré-Noël de son spectacle Politique rock & roll, le journaliste Steve Richards a demandé à son auditoire à main levée s’ils s’attendaient à ce que Sunak survive pendant toute l’année prochaine – résistant ainsi à l’équivalent moderne des troupes de Vespasien. L’écrasante majorité a cru que les conservateurs ne pouvaient plus recommencer et a voté pour sa survie. Maintenant, je ne suis pas arrivé là où j’en suis aujourd’hui en faisant des prévisions sur la survie des dirigeants conservateurs, mais je ne peux m’empêcher de penser que les plus trompés de ses collègues Brexiters sont là pour l’avoir.

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Ce qui nous amène au leader travailliste Sir Keir Starmer, à sa chancelière fantôme, Rachel Reeves, et à la question : pourquoi diable sont-ils écartant toute question de rejoindre l’union douanière et le marché unique?

Ici, je dois reconnaître que bien qu’il y ait une reconnaissance croissante, voire presque écrasante, dans ce pays que le Brexit est une catastrophe à part entière, la sagesse conventionnelle est que soit nous ne pouvons jamais revenir en arrière, soit qu’il faudra de nombreuses années pour le faire.

Ce genre de choses est presque volontairement défaitiste. Ce que je comprends depuis longtemps Union européenne La source est qu’il y a peu de chances que nos anciens partenaires de l’UE croient qu’ils peuvent entamer des négociations dignes de confiance avec un parti conservateur et Brexit totalement discrédité.

Mais s’il se ressaisissait, le parti travailliste pourrait le faire. Il est temps pour Starmer et Reeves de mettre en évidence les coûts réels du Brexit et les trous dans l’économie causés par l’automutilation d’une politique qui fait chuter 4% – 100 milliards de livres sterling par an – du PIB et quelque 40 milliards de livres sterling de l’impôt annuel du gouvernement. revenus, ce qui a un impact majeur sur les ressources disponibles pour la santé, l’éducation, les services sociaux et tous les objectifs que les travaillistes sont censés défendre.

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Lequel préféreriez-vous ? Starmer et Reeves continueront de rendre hommage à une minorité d’électeurs travaillistes dans les circonscriptions dites du «mur rouge» – qui ont été délibérément induits en erreur en congé de vote – ou un effort clairvoyant pour se montrer à la hauteur et faire plus pour l’ensemble du pays , y compris le mur rouge ? Oui, désolé, c’est une question rhétorique.

Le fait est que Starmer, comme l’un de ses mentors politiques, le regretté Dick Léonard – ancien correspondant bruxellois de la Observateur – avait raison d’être un restant passionné. Les entreprises et les citoyens se rendent compte que la fin de la liberté de circulation provoque une frustration généralisée, l’ironie ultime étant que les chiffres de la migration nette que les Brexiters voulaient réduire augmentent en fait, alors que l’économie souffre de l’exode des travailleurs d’Europe continentale. Vous ne pouviez pas inventer.

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Ce n’est pas bien que les travaillistes disent que les choses allaient mal avant le Brexit. Le fait est que l’économie a reçu un coup de marteau supplémentaire. Les choses sont bien pires précisément à cause du Brexit.

En parlant de cela, même si je comprends la détermination du Labour à souligner qu’il est fiscalement digne de confiance, les économistes de l’Institut national de recherche économique et sociale ont souligné que ce n’est pas le moment de réduire les dépenses et d’augmenter les impôts. Il y a une différence entre l’approche folle de Truss-Kwarteng d’emprunter pour financer des réductions d’impôts pour les riches et d’augmenter les emprunts pour encourager l’investissement.

Pour le moment, il semble que les travaillistes se contentent de s’asseoir et de regarder dans l’espoir que Conservateurs vont se détruire. Mais le souci est que le parti travailliste, en étant pusillanime à propos du Brexit, ne fait pas face à l’ampleur du problème économique auquel il sera confronté s’il remporte les prochaines élections. Pendant ce temps, nous regardons ce que les troupes de Vespasien font à Vitellius Sunak.

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