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Industrie d’exportation | Profil

Industrie d’exportation |  Profil

2024-01-17 04:08:03

La loi omnibus Il comporte un chapitre sur les « droits d’exportation ». Ses brefs articles expliquent « la politique industrielle » de Milei qui, comme le personnage de Molière, « a une politique industrielle sans le savoir ».

Les législateurs ratifieront ou rectifieront ladite politique dans la partie pertinente.

Le gouvernement Il propose, sans objectifs explicites, les outils d’une politique industrielle qui soit une « industrie d’exportation ».

La proposition décourage l’exportation de la valeur ajoutée manufacturière grâce à un outil à fort impact : l’ensemble de l’industrie manufacturière sera soumis à un droit d’exportation de 15 %.

Un exemple surprenant : l’industrie du cuir aurait, en principe, des retenues de 15 %, tandis que le « cuir bovin », la matière première, aurait 0 %. Ce sera le cas jusqu’à ce que ce que l’on entend par « complexe d’exportation du cuir bovin » soit explicité. Le monde à l’envers ? Quel rapport le « cuir bovin » aura-t-il avec l’économie de la connaissance ?

Ni dans les fondements ni dans les articles du projet, il n’est fait mention de l’existence d’une « politique industrielle ». Mais Oui, une règle fiscale est établie qui le définit.

Dans l’industrie manufacturière – et non dans l’« agro-industrie » – après une longue séquence d’« industricides » au cours des dernières décennies, les maillons de la production nationale dans sa chaîne de valeur ont été détruits.

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En conséquence de cette stratégie, la majeure partie de l’industrie manufacturière d’exportation, qui s’approvisionne en produits importés auxquels elle ajoute de la valeur, transforme des produits nationaux eux-mêmes constitués d’intrants importés et de produits nationaux également cotés en dollars.

Toute dévaluation, dans la structure actuelle des exportations manufacturières nationales, implique une augmentation similaire de la plupart des intrants.

C’est la réalité des coûts de l’industrie manufacturière après les « industricides ». Imposer un droit d’exportation de 15 %, c’est en effet décider de mutiler l’industrie manufacturière exportatrice en surestimant, de la part du cabinet ministériel, les bénéfices de change, sans tenir compte de l’impact de la dévaluation sur ses coûts. Conséquence? Diminution de la production, des revenus en dollars et des salaires. Effets involontaires de l’imposition de droits d’exportation sans tenir compte de la structure des coûts. La raison? Il est plus facile de « chasser les impôts dans le zoo » : la malveillance fiscale est le mal de la politique fiscale argentine.

Il s’agit d’une « nouvelle affaire » aux conséquences très graves. La taxe sur les chèques est un piège qui incite les gens à vivre dans le noir: alors le blanchiment d’argent viendra et dans cette loi même sans payer un centime, sans résider fiscalement dans le pays et sans dire d’où vous venez. Et si nous dollarisons – comme le menace la délégation des pouvoirs législatifs – il sera trop tard pour avoir des regrets et nous dirons : “Bienvenue aux dollars des corrompus et des trafiquants de drogue”.

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Les députés sont menacés par le PEN – à la demande du ministère de l’Économie et de sa vision d’opérateur financier – de lui fournir des ressources fiscales visant à éliminer le déficit budgétaire. Objectif raisonnable.

Le secret de la politique économique du tout ou rien

Mais ces instruments proposés ne le sont pas, car ils ont des conséquences d’une telle gravité que, loin de contribuer à l’amélioration des comptes publics, ils étoufferont la production qui, dans le processus économique, génère d’énormes ressources fiscales.

Cette mesure improvisée de retenues de 15% sur les exportations industrielles – sans étudier l’impact sur une protection douanière effective (PAE) – met en péril les exportations et les niveaux de production de ces secteurs.

Toutes les politiques, objectifs et instruments. Des « objectifs » sans instruments ne sont pas « une politique » : sans instruments, il n’y a pas de conséquences.

Si les « objectifs » ne sont pas exprimés, mais que les « instruments » sont imposés, vous avez une « politique » d’impact, mais cachée. C’est le cas.

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Les instruments faisant référence à l’appareil productif affectent, soit positivement, soit négativement, la génération de valeur ajoutée, favorisent ou découragent la production et l’emploi et affectent, à travers la production, le niveau régional où ils se situent.

En économie, les conséquences de ces mesures ne peuvent être évitées. L’objectif « inconscient » ou « caché », s’il y a des mesures, a des conséquences imprévues et donc l’impossibilité de réparer les dégâts. C’est le cas.

Le législateur rejettera ou entérinera les conséquences de ces droits d’exportation inhabituels (uniques au monde) sur l’industrie manufacturière, qui témoignent d’une improvisation : prendre une dose d’un mois en une journée n’accélère pas la guérison, mais produit au contraire une « iatrogénicité ».

L’objectif, l’équilibre budgétaire, ne justifie pas les moyens qui, dans ce cas, constituent des mutilations pour l’industrie d’exportation qui finiront par réduire les revenus. Les conséquences seront inévitables.



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