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Incompétence des maires face à la crise du logement et la chute des mises en chantier domiciliaires

Incompétence des maires face à la crise du logement et la chute des mises en chantier domiciliaires

Appelons un chat un chat.

Comment qualifier le maire d’une ville où les mises en chantier domiciliaires ont chuté de 37% (Montréal) et de 40% (Québec) en 2023? Un performant? Un qualifié? Un efficace? Je dirais plutôt un incompétent, dans cette sphère d’activité du moins.

En 2023, les maires des plus grandes villes du Québec se sont signalés en matière de guerre à l’itinérance, de guerre à l’auto, d’environnement, des thèmes importants certes pour lesquels ils demandaient plus de pouvoirs municipaux et surtout plus de budget de la part des gouvernements supérieurs. À Montréal, madame Plante a réclamé plus d’étudiants étrangers, assistant béate à l’anglicisation galopante de sa ville et à une augmentation sensible de la criminalité.

La pénurie de logements a fait la manchette avec son lot d’explications plus ou moins scrutées, la baisse de la main-d’œuvre disponible, la pandémie, les taux d’intérêt élevés, l’immigration à la Trudeau, déglinguée et hors de contrôle.

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Les nombreux obstacles bureaucratiques auxquels font face les entrepreneurs désireux de mettre en chantier de nouvelles constructions domiciliaires ne sont jamais abordés par les maires. À Québec et à Montréal surtout, les bureaucrates font la loi et les étapes sans fin que doivent franchir les entrepreneurs sont légion. De ça, les maires Marchand et Plante ne parlent jamais. Les accusations d’incompétence du chef conservateur les obligeront désormais à expliquer ce qu’ils entendent faire, et vite, pour lever les irritants bureaucratiques, faciliter l’approbation des projets, instaurer un parcours accéléré.

Plutôt que de pleurnicher dans le coin et de se mettre en boule, les maires doivent confesser leurs fautes dans le processus d’analyse et d’approbation des projets. Le fait que les subventions provenant du fédéral en matière de construction domiciliaire ne soient pas versées directement aux Villes, mais passent par le gouvernement du Québec n’a strictement aucune importance. Il s’agit là d’un argument insignifiant, de pure diversion. Peu importe qui fait le chèque. Au final, l’argent vient du fédéral et monsieur Poilievre a raison de s’en préoccuper.

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Le problème de fond, et il n’est pas nouveau, c’est en partie du moins l’incompétence des maires.

Marc Bellemareavocat

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