Certains observateurs du marché des hydrocarbures au Canada affirment que des facteurs changeants, notamment les incendies de forêt en Alberta, le ralentissement de l’économie et les pressions potentielles sur l’offre, auront tous un effet sur les prix de l’essence alors que le long week-end annonce le début de l’été.
Le stratège en chef du marché de SIA Gestion de Patrimoine, Colin Cieszynski, affirme que cette longue fin de semaine de mai marque le coup d’envoi de la saison de conduite automobile estivale au Canada.
Il a observé que cette période est généralement caractérisée par une demande en essence plus élevée, car les gens effectuent plus de trajets en voiture et sortent leurs motos et leurs automobiles de sport de l’hibernation. Le spécialiste ajoute qu’il n’est pas inhabituel de voir les prix de l’essence monter et descendre la fin de semaine, surtout lors des longs weekends.
Mais Colin Cieszynski souligne que le prix du baril de pétrole brut dérive depuis un certain temps et qu’il y a des inquiétudes concernant la demande alors que l’économie s’embrouille face à des taux d’intérêt plus élevés.
Roger McKnight, analyste pétrolier en chef chez En-Pro International, dit que la situation se résume à une question d’offre et de demande. À son avis, avec la baisse des stocks américains – en particulier pour le mazout, le carburéacteur et le carburant diesel – il y a des pressions sur l’offre, tandis que la demande pour tous les types de carburant est en hausse.
M. McKnight ajoute qu’avec une offre déjà en baisse et une demande croissante, les prix seront probablement plus élevés au cours des deux prochains mois, atteignant peut-être 80 $ US le baril.
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