De l’autre côté, en face du roi, on trouvait le législatif avec la présidente du Sénat, Sabine de Bethune, et à côté tous les présidents des autres assemblées. “On passait du fédéral vers la Région wallonne, la Région flamande, la Région bruxelloise. C’était la nouvelle Belgique.”
Quant à l’Église, “ça n’a pas posé de problème, parce que j’ai eu une excellente collaboration avec un amiral […] Il était le chef du protocole au palais.”
“A un certain moment, la famille royale s’est mise là, les corps constitués, les députés européens, le bourgmestre de Bruxelles. Et puis à un certain moment, il y a quelqu’un qui dit dans l’Assemblée […] Et le cardinal vous le mettez où ? Parce que sur les prestations de serment précédentes, le cardinal était toujours au premier étage. Alors j’ai dit que le cardinal allait au premier étage. Parce que pour moi, c’était normal dans un pays où il y a une division entre l’Église et l’État, de mettre les cultes au premier étage.” Le cardinal était-il vexé ? “Je ne l’ai plus vu après, c’était Monseigneur Léonard.”
