Les soins en cas de fausse couche pourraient certainement être touchés par le renversement de Roe v. Wade, cela se produit déjà au Texas.
Une fausse couche est définie comme la perte spontanée d’un fœtus avant la 20e semaine de grossesse.
Il est logique que les gens pensent que la fausse couche est quelque chose sur laquelle vous n’avez aucun contrôle. Cela peut être vrai, mais cela peut aussi être quelque chose sur lequel les gens doivent prendre des décisions. Toutes les femmes ne peuvent pas laisser la fausse couche progresser naturellement. Cela peut prendre trois ou quatre semaines pour l’expulsion. Par conséquent, un traitement médical ou chirurgical peut être nécessaire, surtout s’il y a des signes d’infection.
Actuellement, la norme de diligence pour le traitement d’une fausse couche est presque identique à la norme de diligence pour l’avortement. Il n’y a rien dans ces lois qui dit que s’il y a une fausse couche, quelqu’un doit le prouver, mais il y a des rapports sur certains médecins qui interrogent les patients sur les médicaments qu’ils auraient pu prendre ou sur la façon dont ils auraient pu provoquer une fausse couche.
Concrètement, obtenir le bon traitement, à temps, sans obstacles ni remise en question, peut être difficile.
Comment la FIV sera-t-elle affectée maintenant que l’avortement est interdit ?
La reponse courte est oui. La fécondation in vitro, ou FIV, pourrait être affectée par ces changements législatifs. C’est parce que la façon dont certains mots sont définis dans bon nombre de ces nouvelles lois ne correspond souvent pas aux définitions médicales.
Au Texas, la loi en vigueur stipule que la grossesse commence par la “fécondation”, lorsqu’un seul spermatozoïde et un ovule se rencontrent. Mais, en médecine, la grossesse est définie comme commençant après que l’ovule fécondé se divise, se développe et s’implante dans l’utérus. La question de savoir si la FIV sera limitée par ces lois ou par de futures lois est toujours en suspens.
Les hôpitaux sont-ils prêts pour ce changement ?
C’est une question importante. Les zones rurales, même avant le COVID-19, étaient confrontées à de nombreuses fermetures d’hôpitaux, en particulier des salles de travail et d’accouchement. Certains ont dû parcourir de longues distances pour recevoir une variété de soins. De plus, les prestataires de soins de santé aux femmes quittent les zones rurales. Mais, de nombreux hôpitaux seront aussi prêts que possible à répondre aux besoins des patients qui ont besoin de soins.
