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Impact de la prééclampsie sur les événements cardiovasculaires : une analyse de la génération Ecosse : étude écossaise sur la santé familiale

Impact de la prééclampsie sur les événements cardiovasculaires : une analyse de la génération Ecosse : étude écossaise sur la santé familiale

Nous avons utilisé le couplage de données de deux ensembles de données bien validés pour nous permettre d’identifier de manière robuste les événements cardiovasculaires par hospitalisation. Ce couplage nous a permis de caractériser en détail notre cohorte et d’analyser leurs données de maternité.

Dans la cohorte GS:SFHS, les femmes ayant des antécédents de prééclampsie avaient une pression artérielle plus élevée et un risque accru d’événements cardiovasculaires plus tard dans la vie que les femmes ayant des grossesses normotendues. Les femmes ayant des antécédents de prééclampsie avaient un âge gestationnel plus précoce à l’accouchement et étaient plus susceptibles d’avoir un accouchement par césarienne. Sur l’analyse de survie, les femmes ayant des antécédents de prééclampsie étaient plus susceptibles d’avoir des événements cardiovasculaires plus tard dans la vie que les femmes ayant des accouchements normotendus. Les femmes de notre étude avaient moins de 33 ans de grossesse avec un âge moyen de 53 ans dans le groupe événements cardiovasculaires EP. Bien que notre étude n’ait porté que sur un petit nombre de 25 femmes ayant eu un événement cardiovasculaire après une grossesse prééclamptique, ces résultats sont cohérents avec ceux d’autres études. Une méta-analyse de 2017 portant sur 22 études et > 2 500 000 femmes a montré que le risque d’événement cardiovasculaire était le plus élevé de 1 à 10 ans après l’accouchement, confirmant nos données selon lesquelles des événements cardiaques indésirables peuvent survenir avant l’âge mûr [6, 10]. Un suivi étroit dans les années post-partum, même dans une jeune cohorte axée sur la médecine préventive, peut aider à réduire le risque cardiovasculaire dans ce groupe.

On a constaté que les femmes nullipares avaient un risque plus élevé d’événements cardiovasculaires que les femmes pares. Nous n’avons pas été en mesure de différencier les femmes nullipares qui ont choisi de ne pas avoir d’enfants de celles qui ne pouvaient pas tomber enceintes au sein de notre cohorte. Ce risque plus élevé associé à la nulliparité peut donc refléter la relation entre l’état de santé général et la fécondité. Le groupe nullipare avait un IMC, une tension artérielle et une proportion d’hypertension significativement plus élevés que notre groupe pare. Cependant, nos résultats sont étayés par d’autres études faisant état d’un risque cardiovasculaire accru associé à la nulliparité [11, 12]. Pour examiner l’impact de la parité, les futures études devraient essayer de différencier les femmes nullipares qui ont choisi de ne pas tomber enceintes et celles qui n’ont pas pu tomber enceintes, car la combinaison de ces groupes peut faussement attribuer la nulliparité à un risque cardiovasculaire plus élevé ou masquer un risque encore plus élevé au sein des sous-groupes de la population nullipare.

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La force de cette étude réside dans l’utilisation de la classification CIM et des données SMR01 et SMR02. Cela ne dépend pas du rappel des participants et n’est donc pas sujet à ce biais. Les données ISD sont soumises à une évaluation de la qualité et une exclusion rigoureuse de toute grossesse qui n’a pas été considérée comme une prééclampsie a été effectuée. L’exclusion de toute grossesse non normotensive a également été appliquée au groupe témoin. Les événements cardiovasculaires ont été évalués chez les femmes nullipares en plus de celles souffrant de prééclampsie et de grossesses normotendues.

Une limite de cette étude est que seules les femmes qui avaient vécu assez longtemps pour s’inscrire à l’étude Generation Scotland ont été incluses, certaines femmes qui ont présenté des événements cardiovasculaires plus tôt et ont souffert de mortalité cardiovasculaire ne sont donc pas incluses. Les femmes qui ont participé à Generation Scotland ont peut-être été plus intéressées que la moyenne par leur propre santé, leur forme physique et leur bien-être en général, et ne sont donc peut-être pas pleinement représentatives de la population écossaise. En raison de la taille de l’échantillon, il n’a pas été possible d’évaluer l’effet de la prééclampsie récurrente ou de comparer les femmes ayant des grossesses multiples à des grossesses simples. Nous sommes conscients de la gravité différente et des différences pronostiques possibles entre l’EP précoce et tardive. Pour notre étude, il n’a pas été possible de différencier l’EP précoce de l’EP tardive. Ces limitations ont des implications plus larges sur la robustesse de nos ajustements, en particulier dans l’analyse de survie. Les différentes expositions des cas et des témoins aux facteurs de risque et de maladie lors de la sélection et pendant le suivi devraient idéalement être prises en compte, mais avec notre concentration sur les événements cardiovasculaires, des modèles variant dans le temps pour prendre en compte les changements et les différences d’exposition n’étaient pas possibles.

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Il a été reconnu que les femmes ayant des antécédents d’EP ont un risque accru d’événements cardiovasculaires à long terme, notamment d’insuffisance cardiaque, de maladie coronarienne et d’accident vasculaire cérébral [3,4,5,6,7, 10, 13,14,15]. L’étude de cohorte basée sur la population concernant la santé cardiovasculaire après les syndromes placentaires maternels (CHAMPS) a porté sur 1,03 million de femmes, exemptes de maladie cardiovasculaire avant leur premier accouchement documenté, entre 1990 et 2004 inscrites au Régime d’assurance-maladie de l’Ontario, qui détient toutes les données sur la maternité. [7]. Pour analyser les résultats, les données ont été couplées aux données sur la mortalité de la Base de données canadienne sur les personnes inscrites et aux données sur les admissions à l’hôpital de la Base de données sur les congés des patients de l’Institut canadien d’information sur la santé. Le critère de jugement principal était un composite de maladies cardiovasculaires, définies comme une hospitalisation pour maladie coronarienne, cérébrovasculaire ou artérielle périphérique, ou une revascularisation du système coronaire, carotidien ou artériel d’un membre inférieur. [7]. La durée médiane de suivi était de 8,7 ans. Le groupe prééclampsie (n= 36982) ont montré un risque accru de maladie cardiovasculaire prématurée (HR2·1 IC 1·8–2·4) avec un âge moyen de 38 ans lors de leur premier événement cardiovasculaire [7].

Cette étude apporte des preuves supplémentaires de la nécessité d’un suivi post-partum précoce et à long terme pour les femmes ayant des antécédents d’EP [6, 10, 13, 15,16,17,18,19,20,21]. Il est nécessaire d’identifier des biomarqueurs ayant une forte valeur prédictive de futures MCV post-partum chez les femmes ayant des antécédents d’EP [22]. Des niveaux accrus de facteurs angiogéniques tels que l’endogline soluble et des ratios accrus de tyrosine kinase 1 de type Fms soluble: facteur de croissance placentaire ont été identifiés comme des biomarqueurs prédictifs et diagnostiques cliniquement utiles dans le développement de la prééclampsie, mais à ce jour, aucun marqueur spécifique du risque futur de MCV n’a été identifié [23]. Les marqueurs biophysiques tels que la vitesse de l’onde de pouls, la dilatation médiée par le flux et l’épaisseur de l’intima-média carotidienne devraient également être explorés en tant qu’outil prédictif possible du risque futur de MCV. [24]. Si des biomarqueurs pouvaient être identifiés, les ressources pourraient alors être personnalisées et ciblées vers les personnes les plus à risque de futures maladies cardiovasculaires. Cela représente une piste importante pour les recherches futures dans ce domaine.

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Actuellement, les directives concernant le moment du suivi, le dépistage cardiovasculaire et les stratégies de prévention des maladies cardiovasculaires dans la cohorte ayant des antécédents de prééclampsie varient dans le monde entier et le consensus fait défaut. Il y a un besoin urgent de directives uniformes et de mise en œuvre pour améliorer la santé de cette cohorte. Une sensibilisation accrue du public au risque cardiovasculaire associé à l’EP est essentielle pour favoriser l’adoption de programmes de prévention cardiovasculaire.

Bien qu’en dehors de la portée de cette étude, il y a une reconnaissance accrue du risque accru de MCV vécu par la progéniture de femmes ayant des antécédents d’EP [22, 23, 25,26,27]. Des recherches futures sur cet aspect important de ce sujet et des lignes directrices concernant la prévention des risques de MCV chez les descendants de cette cohorte pourraient également être justifiées.

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