Émilie Richardson/REUTERS
Écolières sur la réserve de Pine Ridge dans le Dakota du Sud
Les jeunes descendants des Amérindiens – vêtus depuis longtemps de vêtements occidentaux – traversent joyeusement des paysages à couper le souffle, s’émerveillent devant les buffles qui y vivent à nouveau et les hommes blancs leur serrent la main après les spectacles au lieu de les massacrer. Alors tout va bien dans le rapport des vaincus aux vainqueurs ? Certainement pas, dans la mesure où le tableau en rose dépeint par le « rapport 360° » semble plutôt irréel. Bien sûr, on se souvient des ancêtres qui ont combattu courageusement contre les colons et les soldats et ont fui des milliers de kilomètres vers le Canada. Mais le génocide des Premières Nations n’est pas nommé comme tel, pas même le nom des communautés Nimíipuu – seulement le nom de Nez Percé, que les Blancs leur ont donné. C’est tout autant de liberté qu’on leur permet – ils peuvent élever des chevaux, se promener dans le parc national et allumer un feu de camp. C’est ça! (moi)
