2023-10-13 13:17:50
Quand tu tombes amoureux,tu penses escroquer le coeur ou avec la tête? Nous nous sommes tous posé cette question à un moment donné. On parle aussi souvent de penser avec une autre partie du corps située beaucoup plus bas, mais généralement le cœur et le cerveau sont les deux organes les plus associés au traitement des sentiments amoureux. Maintenant, est-ce que la même chose se produit avec tous les types d’amour? Les traitons-nous tous de la même manière ?
Ce sont des questions que les membres d’une équipe de chercheurs du Université Aalto, En Finlande. Dans une étude qu’ils viennent de publier, ils ont voulu mesurer l’amour de un point de vue psychologique et philosophique, pour voir comment et où les gens le ressentent. Pour cette raison, ils ont recruté plus de 800 volontaires, qui ont dû répondre à trois enquêtes sur l’amour. Même si seulement un peu plus de 550 personnes ont répondu à toutes.
Ils comprenaient 27 types d’amour différents, qui allait de l’amour passionné à l’amour pour les étrangers. Avec une large gamme intermédiaire, qui inclut, par exemple, l’amour pour les enfants, les frères et sœurs ou les animaux. Avec ces enquêtes, de trois manières différentes, il a été demandé aux participants de quantifier chaque type d’amour et, en outre, d’identifier où sur le corps ils le ressentaient. De cette manière, il a été possible de développer une carte très intéressant car, pour la première fois, il localise où se trouve le papillons quand on aime de chacune des manières.
Trois enquêtes pour localiser l’amour dans le corps
Lors de la première enquête en ligne, les participants devaient colorier le contour d’un corps humain dans les parties dans lesquelles ils ressentaient chacun des types d’amour qui leur étaient proposés. De plus, le nombre de fois où ils ont cliqué sur chaque zone a été pris en compte.
En revanche, on leur a demandé comme c’est gentil et fort C’étaient ces sensations pour chaque type d’amour. Et finalement, il leur a été demandé de comparer certains types avec d’autres.
Au total, ils ont dû faire plus que 500 essais à travers lequel ils ont répondu à ces questions. Cela a permis de vérifier quelque chose d’intéressant.. Et pour commencer, l’amour est toujours dans le cerveau. Le type ou l’intensité n’a pas d’importance. A tout le moins, les participants ont toujours insisté pour le percevoir dans leur tête. Personne n’est guidé uniquement par le cœur, comme les films romantiques s’obstinent parfois à le décrire.
C’est quoi l’amour?
Il n’est pas facile de décrire l’amour. Si nous nous en tenons au définition du RAEpeut être vu comme un sentiment « de vive affection et d’inclination envers une personne ou une chose pour laquelle on souhaite que tout soit bon » ou « d’intense attirance émotionnelle et sexuelle envers une personne avec laquelle on souhaite partager une vie commune ».
Les chimistes le définiront comme un cocktail de substances qui sont libérés par le corps, provoquant des sensations temporaires qui varient dans le temps. Les biologistes peuvent se référer à Influx nerveux et systèmes de récompense cérébrale. Pour les mathématiciens, il s’agirait plutôt d’un événement qui se produit lorsque deux personnes se rapprochent avec une attirance réciproque et dont probabilité de bien se passer augmente à mesure que les intérêts communs augmentent. Les psychologues y voient un émotion complexe cela implique toutes sortes de sensations.
Les philosophes ont aussi beaucoup parlé d’amour. Sa perception varie grandement selon le courant de pensée de chacun. Mais d’une manière générale, philosophiquement, cela peut être perçu comme un impulsion essentielle lié au désir de rechercher la connaissance et le bonheur d’une autre personne. Enfin, pour le reste d’entre nous, mortels, l’amour peut varier selon nos expériences. Il y aura ceux qui y verront le plus beau des sentiments et ceux qui penseront que c’est la chose la plus destructrice, déstabilisante et, en même temps, addictive qui puisse être vécue.
En bref, il y a une chose avec laquelle personne ne peut être en désaccord : aimer, c’est être vivant. Parfois nous l’aimons et d’autres fois cela nous terrifie, mais nous ne pouvons pas y échapper, car cela fait partie de la vie.
Ce n’est pas une carte universelle
L’amour n’est pas seulement l’émotion ressentie par deux personnes ayant une attirance sexuelle et le désir de passer une vie ensemble. L’amour peut être de plusieurs types : amour de la connaissance, de Dieu, du prochain…
C’est ce qu’ont dû évaluer les participants à cette étude dont les résultats sont visibles dans le graphique ci-dessous. Or, il est important de garder à l’esprit que la majorité des volontaires étaient finlandais, avec une culture très similaire. Les auteurs de la recherche eux-mêmes reconnaissent que si les enquêtes avaient été menées auprès de groupes plus religieux, par exemple, amour envers Dieu Cela aurait été bien plus grand. Tout dépend du prisme à partir duquel vous regardez ; car, comme nous l’avons déjà vu, il existe une manière de comprendre l’amour pour chacun des êtres humains qui existent dans le monde.
Où sont les papillons ?
Chez les participants finlandais, ils percevaient tous, à des degrés divers, l’amour venant du cerveau. Certains types étaient plus viscéraux et traversaient également le ventre. Et oui, les plus passionnées descendent aussi jusqu’aux organes génitaux.
Maintenant, qu’est-ce que les personnages célèbres ont à voir avec Papillons dans le ventre avec tout ça? Il est important de noter que, pour parler de papillons dans le ventre, il faut s’en tenir à une définition plus biologique de l’amour.
Avec cette notion il est fait référence à un picotement tangible ce qui se perçoit lorsque l’on est amoureux, mais aussi lorsque l’on se sent nerveux ou anxieux pour d’autres raisons. Après tout, l’amour nous génère généralement nervositémais au début, c’est presque toujours une bonne nervosité.
Ces picotements sont dus, en premier lieu, au fait que dans les intestins se trouve ce que certains appellent le deuxième cerveau. Autour de 100 millions de neurones Ils sont également chargés d’envoyer des signaux et de favoriser la libération de substances liées à nos émotions.
Un petit mythe sur l’amour
Il n’est pas vrai que l’intestin soit un deuxième cerveau. Le cerveau réel possède beaucoup plus de neurones, environ 85 milliards, et ils sont organisés de manière très différente. Mais cela mis à part, il est vrai qu’ils interviennent dans comment nous traitons nos émotions. De plus, lorsque nous sommes nerveux pour une raison quelconque, cela a tendance à envoyer davantage de sang vers les parties du corps qui pourraient en avoir le plus besoin, comme les extrémités, pour s’éloigner si nécessaire. Ou les organes génitaux, pour des raisons évidentes lorsqu’on parle d’amour passionné.
Tous ça réduit le flux sanguin de l’estomac, dont les neurones envoient un signal au cerveau qui se traduit par une sorte de picotement. Comme si, en réalité, des millions de papillons voltigaient à l’intérieur.
Dans cette étude sur la localisation de l’amour dans le corps, seule la zone du ventre a été colorée des amours envers les autres êtres humains avec lesquels nous nous unissons. liens affectifs. Surtout s’il s’agissait d’un amour romantique. Et peu importe l’amour que nous portons à la connaissance, elle ne devrait pas nous donner des papillons dans l’estomac. Peut-être les ressentons-nous avant un examen, mais pas par amour des connaissances acquises. Par peur de ceux que nous n’aurions peut-être pas pu réparer. C’est dire à quel point l’amour est polyvalent. Il est impossible de le décrire avec une seule carte universelle, mais c’est peut-être ce qui le rend si merveilleux.
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