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il n’y avait pas foule…

il n’y avait pas foule…

Faire le bilan d’un peu plus de trois ans de mandat, préciser (voire repréciser) la feuille de route de la majorité pour les trois ans à venir et, surtout, échanger avec les habitants. Tels étaient les objectifs de la réunion publique à mi-mandat organisée, ce jeudi 21 septembre, à l’Heure bleue. Sauf que – et c’est regrettable – il n’y avait pas franchement foule : une quarantaine d’habitants tout au plus, dont une grande majorité d’agents et sympathisants de la Ville. Et d’autres absents de marque aussi : les élus d’opposition.

C’est le maire David Queiros, entouré de son équipe au complet, qui a introduit la réunion. Pour rappeler qu’en 2020, en pleine période covid, sa « chance d’avoir été réélu dès le 1est tour » (c’était le 15 mars 2020), la volonté de la Ville « de protéger les plus fragiles » et la détermination de son équipe « soudée » à « tenir bon » en dépit du contexte inflationniste. « Nous ne cesserons pas d’interpeller l’État et de porter des politiques permettant de réduire les inégalités sociales et améliorer le cadre de vie », a-t-il lancé. Et d’évoquer l’importance « d’un bon service public » et, globalement, des objectifs « remplis » ces trois dernières années. Avec l’ouverture prochaine du pôle Neyrpic « qui offrira un centre-ville aux Martinérois » et des actions « qui répondent aux enjeux climatiques, de citoyenneté et d’éducation ».

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Solidarités, jeunesse, sécurité, cadre de vie

La réunion était axée autour de trois thématiques (présentées respectivement par Claudine Kahane, Christophe Bresson et Michelle Veyret) suivies, pour chacune d’entre elles, d’un temps d’échange avec les habitants (lire par ailleurs). Des thématiques largement diffusées dans le journal municipal – mais aussi dans nos colonnes (notre édition du 19 septembre) – où il a été question d’une « ville engagée pour les jeunes » (via l’investissement dans les écoles notamment), de solidarités (5,4 millions pour la réhabilitation de la résidence autonomie), de culture (dont le label 100 % EAC), de patrimoine, d’écologie (gestion des espaces verts, Plan climat Air Énergie), de citoyenneté, de sécurité (avec une police municipale de proximité et le déploiement de la vidéoprotection) ou encore d’habitat et de cadre de vie (avec la requalification des quartiers sud comme des zones d’activités et la poursuite de la dynamique urbaine sur l’axe Glairons/Péri).

À la fin du mois, le maire et les élus entameront un marathon dans les différents quartiers de la commune pour aller à la rencontre des habitants. Cela commencera le samedi 30 septembre du côté du Mûrier et de Joliot-Curie.

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Les hérissons du pré Ruffier, les quads …

Lors de la réunion, plusieurs questions du public. Alors qu’une habitante déplorait « le manque d’activités culturelles » pour les adultes et « la difficulté pour des artistes d’exposer », une autre interrogeait sur la nécessité de développer d’autres pôles de santé, le Centre de l’Étoile (aidé fin 2022 par la Ville) « ne suffisant pas ». Sur ce point, David Queiros a été clair. La Ville « n’a pas de compétence santé » et le territoire « n’est pas réputé pour être un désert médical ». En revanche, en dépit d’une communauté professionnelle territoriale de santé (CTPS) « active » qui « propose des choses », une réalité : « Entre 150 et 200 Martinérois sont sans médecin traitant. » Alors que faire ? Aider encore le Centre de l’Étoile ? « Il n’y a pas d’appel de fonds nouveau ni de besoin exprimé ».

Puis une habitante de Renaudie exprime sa colère. Le motif : les « hérissons du pré Ruffier écrasés par les rodéos de quads » et le manque de concertation en termes d’aménagement des espaces publics. « Nous avons des idées, c’est mieux que de nous demander notre avis sur un bout de trottoir. » Quand une autre s’interrogeait sur « le suivi de l’argent investi » dans le quartier, les maisons de quartiers « fermées le soir » et des financements publics qui vont « toujours dans le même sens » alors que nombre de copropriétaires « ne sont pas aidés en termes d’isolation thermique ». « C’est faux de dire qu’il ne se passe rien sur Renaudie », riposte Christophe Bresson, précisant que des copropriétés « sont éligibles » au dispositif Mur/Mur.

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2023-09-23 19:30:00
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