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“Il n’y a jamais eu de doute”

“Il n’y a jamais eu de doute”

2024-03-11 01:20:01

Barcelone“Il n’y a eu qu’une seule piste d’enquête factuelle menée par la police jusqu’à arriver à la conclusion qu’il s’agissait de terrorisme djihadiste.” Ainsi, à la veille du vingtième anniversaire des attentats du 11-M, l’ancien président espagnol José Luis Rodríguez Zapatero l’a clairement indiqué ce dimanche dans une interview à À propos de Évole dans La Sexta, que le gouvernement sortant, du populaire José María Aznar, ne s’appuyait sur aucune enquête policière visant l’ETA. Au contraire : Zapatero a réaffirmé qu’« il ne peut y avoir aucun doute à ce sujet », même si le PP a essayé de faire croire le contraire à l’ensemble de la société espagnole.

Dans ce contexte, le PP craignait que si l’attentat de Madrid était lié à l’islamisme radical, il finirait par perdre les élections espagnoles du 14 mars 2004 en raison de l’envoi de troupes en Irak. Et c’est ce qui s’est passé : il a été vaincu par Zapatero au milieu d’une vague d’indignation face à la désinformation du gouvernement espagnol lui-même concernant la paternité des attentats.

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Hormis les manifestations

Dans l’interview, Zapatero explique que le lendemain des attentats, lors de la manifestation contre le terrorisme et marquée par le cri de “qui a été“, il avait déjà la conviction que le terrorisme djihadiste était derrière cette atrocité, malgré la confusion générée par le gouvernement d’Aznar. ” Quelqu’un du PSOE lui a dit : ” S’il s’agit de terrorisme djihadiste, nous avons de nombreuses options pour gagner les élections “. donner tout pour soutenir cette thèse ?”, lui a demandé Évole. “Jamais”, a répondu Zapatero, qui a également nié que le PSOE, malgré les accusations du PP, soit derrière les rassemblements qui ont eu lieu le jour de la réflexion devant le siège. du Populaire pour exiger la vérité sur la paternité du 11-M. Il a même déclaré qu’il avait donné des instructions au secrétaire d’organisation du PSOE de l’époque pour qu’aucun membre du parti ne puisse y être vu.

Retrait de la guerre

Zapatero raconte la conversation qu’il a eue avec le président des États-Unis, George Bush, pour l’informer du retrait des troupes espagnoles de la guerre en Irak. “Je suis très déçu”, lui a avoué le président américain, devant un Zapatero qui, comme il l’a assuré ce dimanche, a répondu qu’il tenait une promesse électorale. Ses relations restent de plus en plus froides : “Je ne peux pas dire qu’il avait de bonnes relations avec son administration”.

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Ce lundi suivront les hommages aux victimes, dont un événement à Madrid en présence du roi Felipe VI, du gouvernement espagnol et des autorités européennes.



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