Bologne, 2 mars 2023 – Le théâtre est emballé, le foyer aussi. Il y a beaucoup de jeunes. Derrière le rideau apparaissent les verres de Lucio et sous l’inscription « Ciao. Donnez votre avis sur Lucio Dalla”.
La soirée présentée par Dario Ballantini avec Mille et organisé à l’occasion du quatre-vingtième anniversaire de Lucio Dalla. Au premier rang se trouvent le maire Matthieu Leporele délégué à Culture Elena Di Gioia et dans le public, le président de la fondation Lucio Dalla, Andréa Facianoet la maison de disques Michèle Torpédine.
LUCIO DALLA, 80 ANS DE LÉGENDE / NOTRE SPÉCIAL
Le Lizia remporte le prix Qn-Carlino : décerné par la réalisatrice Agnese Pini
Les premiers artistes arrivent dans les coulisses : Pierdavide Carone et Giuse La Lizia. Par Mara Sattei « C’est un grand honneur de faire partie de cet événement pour rendre hommage à Lucio Dalla. Ses chansons – ajoute-t-il – ont la musique révolutionnée. Anna et Marco, le soir des miracles, Futura sont des chansons auxquelles je suis très attaché”.
Aussi pour Colapesce Dimartino Lucio est une référence qui les a influencés « nelle chanson – disent-ils -, comme un oncle, un parent qui vous méprise ».
L’auteur-compositeur Giovanni Truppi, qui fait partie de jury, ajoute que “Lucio Dalla a été l’une des premières personnes à avoir entendu les auditions de mon groupe”. Alors que pour Maria Vittoria Baravelli, conservatrice d’art et partageuse d’art, dans le jury de “Ciao”, le concours est un moyen de “maintenir fertile l’humus culturel de Bologne, qui est un état d’esprit plus qu’une ville”.
Les gagnants
A décerné le prixDalla danseuse» dédié aux nouveaux artistes. “Au il est interdit aux jeunes de voler» raconte Lucio Dalla dans l’une des vidéos projetées sur scène. Et le prix”BONJOUR Concours. La musique de demain» a été créé précisément pour donner de l’espace à de nouveaux artistes qui n’ont pas encore émergé à l’attention du grand public. Livrer le premier prix du « concours Ciao » le maire entre en scène Matthieu Lepore. Qui rappelle le jour où dix mille bolognais ils se sont rencontrés sur la Piazza Maggiore pour un dernier adieu à Dalla. Francesco Faggi remporte la catégorie “producteur”, né en 1999, avec “Il mio posto”, chanté par sa soeur Elena Faggi.
Alberto Ferrari, directeur général de la Banque de Bologne, livre à la place le prix de la catégorie “chanson” à “Techno pastorale” de MIGLIO, née Alessia Zappamiglioun jeune artiste de Brescia qui vit sous les tours et au fur et à mesure que les notes s’estompent : “Merci Bologne – dit le chanteur -, tu es ma ville et merci Lucio”.
Peu de temps après, il monte sur scène Pierdavide Caronréalisé par Dalla au dernier festival de Sanremo, qui se souvient avec affection et ironie de Lucio qui demanda au Chef d’orchestre Beppe Vessicchio: “Maître, est-ce que j’ai l’air d’un maître ?”. Elle chante “Nanì”, apporté au festival en 2012, écrit par Carone lui-même et Lucio Dalla. Et tout de suite après il chante “4/3/1943” accompagné de sa guitare. La version est celle écrite par Paola Pallottino, sans censure par Rai : “Et même maintenant que je maudis et bois du vin, pour les voleurs et les putains je suis l’Enfant Jésus”.
Carone livre ensuite le première reconnaissance des “grandes” catégories à Mara Sattei qui remporte le Ballerino Dalla “artiste” et se produit dans Duemilaminuti et Shot.
Maurice Biancaniingénieur acoustique collaborant avec Lucio Dalla, livre le «Danseuse Dalla Productrice » à Bias, nom de scène de Nicolas Biasin, né en 1999. « Vous faites partie des producteurs les plus brillants de ces dernières années. Lucio aurait été content », confie Bianconi à Bias, producteur des titres Madame, Sangiovanni et Gianmaria.
Bande son : prix à Colapesce et Dimartino
Le prix de la catégorie “Soundtrack” revient à Colapesce et Dimartino pour “Choses folles”. Pour le lui livrer, c’est le réalisateur Ambrogio Lo Giudice. Ils chantent, voix et guitares, “Marijuana” et “Splash”, portés au dernier festival de Sanremo. “Nous sommes honorés, Lucio Dalla est le père de tous les auteurs-compositeurs”, disent-ils entre une chanson et l’autre.
Prix Qn-Carlino : Giuse The Lizia remporte
Publicité anticiper le Prix QN Il Resto del Carlino, dédiée aux talents locaux est la vidéo dans laquelle Dalla se rend au kiosque à journaux pour acheter le Carlino. Il le sent, l’embrasse : « L’odeur me tue – dit-il -. J’aime”. Chaque soir, Lucio aimait aller acheter le Resto del Carlino, comme le raconte sa chanson “Dark Bologna”. Il a été prononcé par la directrice de Qn (il Resto del Carlino, La Nazione, Il Giorno) Angnese Pini à Joseph le Lizia. Le prix est la première page de Il Resto del Carlino, datée du 21 mars 1885.
Cesare Cremonini récompense « Stella di Mare » comme meilleur projet. Stella Caracchi, qui représente la Fondation Lucio Dalla, remet le prix “virtuellement” car le chant est en Alaska. « L’émotion de la danseuse Dalla m’a atteint très fort – commente Cremonini dans un message vidéo -. J’étais très excité parce que Le défi de Stella di Mare était très important, central pour moi, l’une des plus grandes joies de ma vie. Et même aujourd’hui, même d’ici, j’essaie de comprendre comment Lucio regarderait notre époque”.
Doux au fond, prix de la chanson. Le livrer à Luché pour “Le Pietre non volano” sont Valerio Baroncini, directeur adjoint de il Resto del Carlino, et Iskra Menarini. Demain la chanteuse parlera de son émouvant souvenir de Lucio Dalla dans le podcast de notre site. « Je te cherchais, Lucio – commence Iskra -. J’ai vécu 25 ans avec toi. J’ai aussi du mal à chanter. ‘Ici où la mer scintille et où le vent souffle fort’, qui l’a dit ? Tu l’as dit” et les premières notes de Caruso jouent.